« Nous maintenons les orientations et les engagements du Predec, déclare Chantal Jouanno, conseillère régionale d’Île-de-France. Nous attendons la décision du juge administratif, mais nous sommes confiants, en raison de la jurisprudence – le Conseil d’État avait confirmé le plan de gestion des déchets ménagers (Predma) en 2011 et l’État a déjà donné un avis favorable au Predec ». Selon la préfecture, la réaction de Jean-François Carenco ne serait qu'une procédure classique de contrôle de légalité. Le conseil régional, de son côté, poursuit ses travaux.
La collectivité prévoit d’inclure, dans son budget voté en avril 2016, une enveloppe pour accompagner la création de plateformes de valorisation des déblais du Grand Paris. Le Predec doit devenir l’un des volets du futur plan régional de gestion des déchets. Au regard de la loi « Notre », la région a 18 mois pour intégrer tous les flux dans un seul plan. Avec un bémol de taille pour Chantal Jouanno : « Nous n’avons plus d’interlocuteur en raison de la redéfinition en cours de la carte des territoires et des intercommunalités franciliennes », déplore-t-elle. De ce fait, l’Île-de-France espère obtenir du ministère de l’Environnement un report des échéances. La région souhaite définir les grandes orientations du Predec d’ici à la fin 2016, en vue d'engager une concertation avec les parties prenantes.