Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Recyclage > Démantèlement nucléaire : Eurodif se prépare à recycler ses ferrailles
RECYCLAGE

Démantèlement nucléaire : Eurodif se prépare à recycler ses ferrailles

PUBLIÉ LE 10 NOVEMBRE 2016
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Le site d'enrichissement de l'uranium d'Eurodif, l'usine George Besse I, située à Tricastin, est fermé depuis 2012. Son démantèlement doit être réalisé d'ici à 2020. Sur ce site, quelque 200.000 tonnes de matériaux, dont 150.000 tonnes de ferrailles. Celles-ci sont considérées comme très faiblement radioactives. Jusqu'à présent, dans le cadre de la législation française, tout matériau de structure utilisé (béton, acier) au sein du parc nucléaire doit finir en enfouissement sécurisé, quel que soit son degré de contamination.De nombreux débats ont lieu depuis des années au sein de la filière pour faire évoluer ces pratiques, à la lumière de ce qui peut se pratiquer par exemple dans certains pays européens comme l'Allemagne ou la Suède. Ainsi, sur la base de dérogations, le chantier de démantèlement pourrait bénéficier d'une plus grande souplesse pour la gestion des déchets métalliques. L'idée serait, à l'instar des pays cités ci-dessus, de pouvoir recycler les métaux dans le domaine public après décontamination et fusion de la matière. L'enjeu est d'autant plus important qu'il s'agit aujourd'hui de trouver des solutions de valorisation pour les quelques 900.000 tonnes de déchets métalliques issus du parc nucléaire français, qui seront disponibles d'ici à 2070.A ce jour, ces matériaux sont stockés et prennent de l'espace alors qu'ils pourraient être valorisés en toute inocuité. De son côté, la Criirad, association de surveillance sur la radioactivité, reste prudente face à cette éventualité ; soulignant qu'il existe toujours un risque de voir se disperser des matières même faiblement contaminées dans la nature. Pour l'instant, le projet de valoriser ces déchets TFA est à l'étude. Les premiers éléments de réponse sont attendus dans quelques mois.Catherine Moncel
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Chantiers de Paris 2024 : comment limiter l’impact environnemental des terres excavées ?
Chantiers de Paris 2024 : comment limiter l’impact environnemental des terres excavées ?
Tri des déchets : Tomra mise sur l'intelligence artificielle
Tri des déchets : Tomra mise sur l'intelligence artificielle
Néolithe veut accélérer son déploiement industriel avec un nouveau directeur général adjoint
Néolithe veut accélérer son déploiement industriel avec un nouveau directeur général adjoint
Fairmat développe sa solution de recyclage des composites aux Etats-Unis
Fairmat développe sa solution de recyclage des composites aux Etats-Unis
Tous les articles Recyclage
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS