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RECYCLAGE

Mutum pousse au prêt

PUBLIÉ LE 30 MARS 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Pour limiter la consommation de ressources et l’achat d’objets à usage occasionnel, on connaissait la location. Mutum va plus loin avec le prêt gratuit. « Nous proposons une plateforme de mutualisation des biens et des services. Les transactions sont déconnectées de l’euro », explique Frédéric Griffaton, président et cofondateur de Mutum avec Mathieu Jeanne-Beylot. Le système repose sur une monnaie alternative, le Mutum, « sans spéculation ni fluctuation ». Le prêt génère des Mutum, dépensables en empruntant d’autres objets. Leur valeur est décidée par Mutum, avec un maximum, fixé à 1?200 Mutum pour un avion. Le service est disponible par le site internet et une application smartphone.Les créateurs se sont appuyés sur une étude de l’Ademe, qui chiffre à 34 le nombre d’objets utilisés moins de trois fois par an dans un foyer. Lancée il y a deux ans, cette start-up de l’économie sociale et solidaire compte déjà 52?000 utilisateurs, dont 15?000 « très actifs ». « Notre objectif est de basculer 3 à 4 % des échanges sur notre modèle alternatif », ambitionne Frédéric Griffaton. Mais si l’inscription est gratuite, ainsi que le prêt, comment financer la croissance de la société et payer les salariés ?Derrière les échanges, Mutum propose des services payants aux entreprises et collectivités, « pour développer des communautés numériques, mais également des réseaux de partage, de bricolage ou de réparation », poursuit Frédéric Griffaton. Mutum collabore déjà avec le siège de la Société générale, dans le quartier de La Défense, et avec la ville de Sceaux (600 adhérents). Un autre projet est en cours avec une université. Et ce n’est pas tout. « Notre plateforme nous permet de suivre la vie d’un objet. Nous allons développer des services comme des études quantitatives territoriales ou des études de marché. Nous pouvons aussi générer des données sur l’obsolescence programmée ou travailler avec les éco-organismes des déchets électriques sur les gisements d’équipements à trier ou réparer », imagine Frédéric Griffaton.Pour l’instant, Mutum est soutenu par la Maif, qui a apporté 550?000 euros dans le cadre d’une levée de fonds (de 1 million) à l’été 2015. Début 2017, la société a lancé une deuxième levée de fonds sur 1001pact, la plateforme de financement participatif solidaire. Objectif : 800?000 euros. Avec comme priorité le développement du partage de services de transports pour parvenir à un million d’échanges. Mutum, qui compte déjà 15 collaborateurs, va continuer à grandir.Albane Canto
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