Poursuivant sa stratégie de croissance, Paprec annonce l’acquisition d’Ikos Environnement, filiale du groupe de BTP Lhotellier principalement présente dans les Hauts-de-France et en Normandie.
Ce rachat qui permet au groupe Paprec de prendre pied sur le quart nord-ouest de la France concerne aussi les sociétés Capik (méthanisation) et VI Environnement (collecte). Au total, ces sociétés emploient 138 personnes pour un chiffre d’affaires de 34 millions d’euros. Spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets d’activités économiques et des ordures ménagères, Ikos et ses sociétés sœurs exploitent plusieurs centres d’enfouissement, de stockage et de valorisation pour une capacité de 400.000 tonnes par an (7 millions de tonnes de capacité totale d’enfouissement). L’entreprise possède également un méthaniseur de 36.000 tonnes annuelles dont le biogaz est valorisé en chaleur et électricité (10,5 GWH d’électricité). Paul Lhotellier, président du groupe familial, justifie son choix en expliquant que Paprec « partage les mêmes valeurs que nous : respect des hommes, indépendance, service au client et éthique au travail ». « Vis-à-vis des clients régionaux et plus précisément des collectivités qui nous ont fait confiance, je voulais un groupe qui nous ressemble et qui comprenne les enjeux régionaux et qui maintienne la qualité de service », poursuit le président. Le groupe de BTP entend aussi travailler avec Paprec pour « développer ensemble des offres innovantes pour gérer les déchets du BTP et les terres polluées ». Une collaboration qui devrait aussi fonctionner à l’international puisque Paul Lhotellier indique vouloir s’associer à Paprec pour développer sa filiale indienne. De fait, le Normand est présent depuis 2014 sur le sous-continent, via sa prise de participation dans la société Mailhem, spécialisée dans la micro-méthanisation. En outre, en 2016, Lhotellier a remporté un appel d’offres pour le traitement des déchets ménagers de la ville de Nashik (un million d’habitants), au nord-est de Bombay. Un contrat de trente ans et d’un montant de 91 M€ qui porte sur la valorisation de près de 145.000 t de déchets par an.