Malgré une absence de l’évaluation de l’impact économique, le gouvernement a fait le choix de la mise en place d’une REP, empêchant ainsi l’étude d’un système alternatif pour le secteur du bâtiment.
Si de façon générale les professionnels du secteur du bâtiment sont satisfaits de la décision du gouvernement et de l’Assemblée nationale de repousser la définition du périmètre de la REP à la remise de l’étude de préfiguration confiée à l’Ademe, ils contestent la création d’une REP en l’état.
Selon eux, en l’absence d’évaluation de l’impact économique et de réponse aux questions juridiques posées, les professionnels avaient initialement la possibilité de proposer un système alternatif pour le secteur du bâtiment.
Or, ils déclarent : « Tout ceci vient d’être balayé, au prétexte que la filière n’a pas présenté de schéma précis, alors que les objectifs ne cessent d’évoluer au fil des débats parlementaires et que le projet de REP du gouvernement est écrit sans aucune évaluation de son impact économique. »
Ils ajoutent que si la reprise gratuite concerne tous les déchets du bâtiment, la filière subirait une augmentation du prix des matériaux de construction comprise entre 8 et 10%.