Après l’accord trouvé en Commission mixte paritaire le 8 janvier dernier, le projet de loi antigaspillage pour une économie circulaire a été définitivement adopté par le Parlement ce jeudi 30 janvier.
Deux ans de consultations et cinq mois de débats parlementaires plus tard, le projet de loi antigaspillage pour une économie circulaire est définitivement adopté. Si le gouvernement se félicite de ce texte qui « tourne définitivement la page du tout jetable », le milieu associatif n’est pas tout à fait satisfait. Mi-janvier, après l’adoption du texte en Commision mixte paritaire, Les amis de la Terre estimaient en effet que « la version finale de la loi économie circulaire tient plus du catalogue de mesurettes qu’une vraie réforme de notre système de production et de consommation, à même de réduire de plus de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, comme le demande le GIEC ».
De leur côté, les collectivités saluent la création de nouvelles filières de responsabilité élargie du producteur (REP), mais s’inquiètent de la mise en place progressive du dispositif de consigne pour les emballages de boisson en plastique, à l’horizon 2023. « En 2023, l’extension des consignes de tri, qui demande un gros investissement de la part des collectivités, ne sera pas terminée », explique Nicolas Garnier, secrétaire général de l’association de collectivités territoriales, Amorce.
Le ministère de la transition écologique et solidaire rappelle que ce texte s’articule autour de cinq grands objectifs : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, lutter contre le gaspillage et pour le réemploi, agir contre l’obsolescence programmée et mieux produire.