L’éco-organisme Citeo dresse un état des lieux de l’impact du Covid-19 sur la collecte sélective en France.
En pleine crise sanitaire, Citeo fait un état des lieux de la collecte sélective en France. L’éco-organisme souligne que « globalement, et ce depuis deux semaines consécutives, la capacité théorique disponible sur le territoire français augmente légèrement » : d’environ +7% il y a deux semaines et +6% la semaine dernière. Citeo souligne par ailleurs qu’une grande majorité des collectivités maintiennent leur collecte des emballages légers, des papiers et des emballages en verre. En effet, la collecte des emballages légers (plastiques, cartons, métaux) et papiers, est maintenue dans 72% des collectivités. La collecte des emballages en verre est maintenue dans 91% des collectivités.
Des disparités selon les Régions
Concernant le traitement des centres de tri, leur capacité est évaluée à 71%, avec des situations différentes selon les Régions : « Les Régions PACA – Corse, Bourgogne Franche-Comté, Normandie et Pays de Loire, où les centres de tri sont très largement ouverts », précise Citeo. A contrario de « la Région Ile-de-France, où les centres de tri sont très largement fermés ». Dans les Hauts-de-France et la Région Occitanie, la fermeture des centres de tri est « significative ». Dans les autres Régions, Citeo indique qu’environ un quart des centres de tri sont fermés.
Sur les 176 centres de tri en métropole et dans les outre-mer, 51 centres sont fermés à cause de la crise sanitaire. Trois centres sont arrêtés pour cause de travaux et 122 centres de tri ont confirmé la continuité de leur activité. Soit 69% du parc des centres de tri. « A ce jour, 39 d’entre eux ont toutefois une activité réduite par rapport à la situation habituelle, principalement due à une diminution des quantités entrantes par suite d’arrêts de la collecte sélective sur les territoires, mais également due à une diminution du débit de production induit par les règles de distance de sécurité entre salariés nécessitant la réduction du nombre de ces derniers sur les tapis de tri, nécessitant parfois une adaptation de la composition des flux triés », précise l’éco-organisme.