En 2019, l’éco-organisme Screlec, chargé de la collecte et du recyclage des piles et accumulateurs portables ainsi que des cartouches d’impression professionnelles, a collecté 5.682 tonnes de piles et accumulateurs portables usagés.
En 2019, le taux de collecte de Screlec a attenit 49%, « en nette progression par rapport à 2018 et supérieur à l’objectif de 45% fixé par les pouvoirs publics », précise l’éco-organisme. Concernant les cartouches d’impression professionnelles, Screlec enregistre fin 2019 un taux de 107% de collecte et valorisation pour un objectif de 43%.
« L’année 2019 a également été pour Screlec celle du lancement d’une nouvelle offre en partenariat avec la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FPMM). Disposant des compétences nécessaires pour assurer aux acteurs publics et privés concernés la reprise de leurs batteries en fin de vie, Screlec propose désormais une offre spécifique de recyclage des batteries des engins électriques (trottinettes, hoverboards, scooters, etc.) », souligne l’éco-organisme dans un communiqué. Screlec enregistre un chiffre d’affaires de 8,1 millions d’euros en 2019.
Une année 2020 impactée par le Covid-19
L’année 2020 risque d’être fortement impactée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. « Comme d’autres acteurs de la filière, Screlec va devoir repenser le monde demain, adapter certaines de ses stratégies et en construire de nouvelles », explique Screlec.
Pour rappel, 825 entreprises sont adhérentes à Screlec. 32.026 points de collecte Batribox sont déployés en France, ainsi que 12 centres de tri et de traitement de ces déchets. A noter que l’éco-organisme « observe une part de plus en plus importante de batteries dasns le gisement trié, ce qui illustre une évolution des usages et une utilisation croissante des objectifs sans fil et connectés ». Enfin, 77,6% des matériaux issus du recyclage ont été valorisés et réutilisés dans la fabrication de nouveaux produits, 22% ont été incinérés et 0,4% ont été utilisés en valorisation énergétique.