Parce que les quantités de biodéchets d’un restaurant collectif ou d’une grande surface peuvent varier selon la météo ou la saison, Serveco, entreprise spécialisée dans la valorisation des biodéchets, développe une version à capacité variable de son déshydrateur Daisy, qu’il propose depuis 2012. Daisy prétraite in situ tous les déchets alimentaires sans tri préalable.
La gamme de Serveco, qui comprend huit machines, couvre des capacités de 30 à 1 500 litres, pour traiter de 20 kg par cycle à 1,5 tonne. Les biodéchets sont introduits dans la machine par une trappe équipée d’un dispositif de sécurité. Sous la cuve arrondie (pour éviter les recoins), de l’huile thermique est chauffée à 90 °C.
L’eau qui s’évapore des déchets est condensée pour être évacuée dans le réseau d’eaux usées. L’air chaud circule en circuit fermé dans la cuve et sèche les déchets. La durée du cycle est réglée en fonction de leur humidité, mesurée grâce à un capteur. Dans la cuve, des pales tournent pour broyer et déchiqueter les déchets.Les données liées au fonctionnement du process sont récupérables pour répondre aux demandes des autorités sanitaires. Une fois le cycle achevé, les déchets sont déchargés par le bas de la machine.
Le gain de volume sur les biodéchets entrants est estimé en moyenne à 80 %. « Aucun entretien n’est nécessaire, précise Jean-Jacques Mulleris, le P-DG de Serveco. Un traitement quotidien suffit. Le séchât peut ensuite être stocké dans un conteneur ou dans des big bags qui feront ensuite l’objet d’une collecte séparée trimestrielle, voire annuelle. » Il rejoint ensuite une installation de traitement (composteur ou méthaniseur) pour un retour à la terre. Serveco assure la formation du personnel à l’utilisation de la machine et la maintenance.
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Article publié dans
Environnement Magazine n° 1788.