Augmenter les points de réception au profit d’une meilleure collecte de proximité. Tel est l’objectif d’Eco-mobilier qui lance un appel à candidatures auprès des fabricants et distributeurs de l’ameublement et de literies. L’éco-organisme, qui a collecté plus de 3 millions de tonnes de meubles usagés, dispose actuellement d’un réseau de 130 points de réception et souhaite renforcer son « maillage local pour accompagner ses adhérents dans leurs nouvelles obligations ».
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Le commerce électronique est également concerné par cette mesure : « les enseignes et les vendeurs sur internet vont devoir proposer une reprise sans frais. Avant la conclusion de la vente, tous - magasins et sites internet - devront informer leurs clients des conditions de reprise soit en magasin, soit lors de la livraison, ou en le déposant sur un point de collecte de proximité », fait savoir Eco-mobilier dans un communiqué.
Les zones urbaines ciblées
L’éco-organisme prend de l’avance et souhaite densifier son réseau de points de réception afin de proposer une « solution de proximité aux vendeurs de mobilier et à leurs réseaux de livreurs ». Sont notamment ciblées par cet appel à candidatures, les zones commerciales et les zones d’activités, Pour être éligibles, les futurs partenaires d’Eco-mobilier devront être en mesure d’accueillir les déchets non dangereux (volume 30m3) et de disposer d’une bascule homologuée pour pouvoir peser les apports.
Pour être partenaire pendant un an, renouvelable, il est nécessaire de s’inscrire à la plateforme de consultation et envoyer la candidature à : consultation.eco-mobilier.
Recyclage de 93 % des déchets collectés
Par ailleurs, Eco-mobilier a présenté en 2020 un bilan globalement positif marqué par une stabilité de l’activité opérationnelle et ce, malgré l’interruption de la collecte en raison de la crise sanitaire. En chiffres, a collecté 842.000 tonnes de déchets d’éléments d’ameublement (DEA), soit une légère baisse de 4 % par rapport à l’année 2019.
Côté recyclage, 93 % de ces déchets collectés ont été soit recyclés en matières premières (46,1 %), soit valorisés en énergie (42 %), ou réemployés (4,9 %). A titre de comparaison, avant le démarrage d’Eco-mobilier en 2013, 55 % des meubles usagés « terminaient leur vie en enfouissement », a fait savoir l’organisme qui ambitionne d’atteindre le zéro déchet mobilier à l’horizon 2023.