Démarrage de la plus importante unité de production de biométhane de France

L’une des plus grandes unités de production de biométhane en Europe se met en route à Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Développée par Veolia et Waga Energy, cette unité produira près de 120 GWh de gaz renouvelable par an.

Veolia et Waga Energy annoncent la mise en service de l’unité de production de biométhane valorisant le biogaz d’une installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) en France. Située sur le pôle d’écologie industrielle de Veolia à Claye-Souilly en Seine-et-Marne, cette unité décrite comme étant « la plus importante de France », permettra de produire 120 GWh de gaz renouvelable par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 480 bus roulant au BioGNV permettant ainsi d’éviter près de 25.000 tonnes de CO2 par an.

C’est un projet qui contribue « à la sécurité énergétique de la France et de l’Europe », permettant de développer une source d’énergie locale, durable et bas carbone, déclarent les partenaires. En utilisant la technologie Wagabox développée par Waga Energy, cette unité automatisée récupère et traite le biogaz des déchets enfouis pour le transformer en biométhane. Le gaz vert est ensuite injecté dans le réseau exploité par GRDF, pour alimenter les particuliers et les entreprises de la région francilienne.

Le pôle écologique de Claye-Souilly valorise annuellement jusqu’à 1,5 million de tonnes de déchets municipaux et industriels. Avec la mise en service de cette nouvelle unité de biométhane, la production d’énergie au sein de ce site atteindra 238 GWh par an, soit une augmentation de 40 % de l’offre énergétique existante.

Quatre projets de biométhanisation

Outre ce projet, trois autres unités sont en cours d’élaboration par Veolia et Waga Energy. Un projet de production de biométhane est en opération à Saint-Palais dans le Cher, et deux sont en cours de construction à Le Ham (Manche) et à Chatuzange-le-Goubet (Drôme).

Au total, ces quatre installations disposeront conjointement d’une capacité de production allant jusqu’à 175 GWh par an à l’horizon 2024. Cette valorisation des biodéchets permettra ainsi d’éviter 35.000 tonnes d’émissions de CO2 chaque année.