Si les quantités des déchets d’activité de soin à risques infectieux pour les patients en auto-traitement collectées sont en forte croissance depuis la création de filière en 2010, l’objectif de captage de 80 % « n’est cependant toujours pas atteint en 2020 ».
Aiguilles à stylo, les lancettes et seringues avec aiguilles... D’après les chiffres dévoilés par l’Observatoire régional des déchets (Ordif), 177 tonnes de déchets d’activité de soin produits par les patients en auto-traitement et les utilisateurs d’autotests (DASRI-PAT) ont été collectées avec leurs contenants, (96 tonnes en poids net, hors emballages) en 2020. Malgré l’augmentation des quantités collectées depuis le démarrage de la filière (18 % à 25 %), l’objectif de captage de 80 % confirmé par le plan régional de prévention et gestion des déchets d’Île-de-France, n’est pas atteint.
L’éco-organisme Dastri , en charge des déchets d’activités de soins produits par les patients en auto-traitement et les utilisateurs d’autotests, indique que 12 % des DASRI-PAT Français sont collectés en Île-de-France. Avec 60 %, la région a le plus bas taux de collecte de France, elle avoisine le taux de la Corse (63 %), et se place derrière les autres régions qui dépassent les 70 %.
Disparité entre les départements
D’après les graphiques présentés, le taux de collecte est également disparate entre les départements franciliens et varie de 41 % à 82 %. Ces taux sont particulièrement inférieurs à Paris et en Seine-Saint-Denis, contrairement aux Yvelines qui atteint l’objectif de 80 % des DASRI-PAT captés.