Le groupe Paprec annonce 2,5 milliards d’euros de chiffre d'affaires en 2022. Crédit : Paprec
Le groupe Paprec annonce une croissance de 20 % de son chiffre d’affaires pour l’année 2022, atteignant 2,5 milliards d’euros.
Une position consolidée en France, et une activité étendue à l’international. Le groupe Paprec enregistre un « chiffre d’affaires record » de 2,5 milliards d’euros, soit une croissance de 20 % en 2022 par rapport à son exercice en 2021. Avec 13.000 employés dans dix pays, le spécialiste du recyclage s’attend à un chiffre d’affaires prévisionnel 2023 de 3 milliards d’euros.
Créé en 1994, Paprec gère les déchets recyclables « d’un français sur quatre ». Pour répondre à la demande, le groupe continue de se développer sur ses métiers historiques du recyclage en investissant 150 millions d’euros dans la construction de cinq nouvelles usines de tri de collecte sélective à Richwiller (68), Bourges (18), Tours (37), Damazan (47) et Seiches-sur-le-Loir (49). Toujours à la pointe de l’innovation, le groupe a investi 70 millions d’euros ces trois dernières années dans ses usines de régénération plastique pour augmenter ses capacités et permettre une boucle des plastiques.
Paprec poursuit également des acquisitions dans le Métal où il atteindra en 2023 la gestion d’1 million de tonnes de ferrailles et métaux non-ferreux.
Production de l’énergie verte
Outre la gestion des déchets, le groupe Paprec est devenu un acteur international de la production d’énergies vertes avec la création de Paprec Energies. Après l’acquisition de Tiru et CNIM en 2022, l’entreprise peut désormais concevoir et exploiter des unités de production d’énergies vertes de toute taille grâce à sa technologie propriétaire et ses accords de distribution exclusifs.
Le groupe gère également de grands projets de production d’énergie verte en France et à l’international. Il a remporté en France la gestion de l’unité de valorisation énergétique de Lacq (64), la gestion de l’usine de valorisation énergétique de Sète Agglopôle Méditerranée, et il conçoit pour le Syctom une usine de méthanisation des biodéchets pour la production de fertilisants organiques et de biogaz en Île-de-France. L’international n’est pas en reste, Paprec gère deux unités de valorisation énergétique au Royaume-Uni et une en Azerbaïdjan. Il travaille également sur le développement de deux unités CSR en Pologne, et d’une unité de valorisation énergétique en Thaïlande. « Nous sommes désormais un acteur majeur de la décarbonation de l’économie, en France et à l’international. Nos offres de nouveaux matériaux, de production d’énergies vertes permettent de limiter l’usage aux ressources naturelles, de réduire les émissions de CO2. Nous participons ainsi aux côtés de nos clients à la nécessaire décarbonation de l’économie ainsi qu’à l’augmentation de l’autonomie énergétique des territoires, deux enjeux majeurs de ce siècle », conclut Sébastien Petithuguenin, président de Paprec Energies.