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Aménager la ville électrique

PUBLIÉ LE 1er MARS 2015
LA RÉDACTION
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Avec 12 % du parc européen, la Norvège caracole en tête des pays convertis à l'électromobilité. Les pouvoirs publics n'y sont pas allés de main morte pour encourager le changement : exemption de la TVA (à 25 %) pour tout achat de véhicule électrique, taxe annuelle de circulation publique réduite, gratuité des péages urbains et des parkings… En France, les avantages accordés aux adeptes du véhicule électrique sont plus modestes. On se méfie du retour de bâton. « Le véhicule électrique vit une période transitoire, avec des dispositifs incitatifs légitimes. Mais attention, dans quelques années, il faudra remettre les choses à plat. On touchera aux limites du modèle en le poussant à bout », souligne Emmanuel Goy, délégué général d'Amorce. Illustration avec le manque à gagner en recettes fiscales sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. L'ex-TIPP est nécessaire pour financer les infrastructures de transport. En Norvège, le débat a déjà commencé. L'État est accusé par certains de subventionner les acheteurs de Tesla, une marque américaine de luxe qui rencontre un vif succès. Et côté circulation, les transporteurs ont décidé de donner de la voix. Impossible désormais pour un bus de respecter ses horaires lors des pics de circulation. Les couloirs qu'il emprunte sont envahis par les voitures électriques qui y ont accès. « Comment comprendre qu'un jeune homme fortuné puisse passer pendant que M. Tout le monde attend à côté ? » s'interroge Vincent Bolloré, le père de l'Autolib... Tout en militant pour que l'on ouvre les couloirs de bus à l'autopartage pour faire baisser le nombre total de véhicules en ville. En retard pour les uns, plus raisonnables pour les autres, les collectivités françaises misent pour le moment sur les facilités de stationnement. « On voit des initiatives très diverses. Le modèle retenu doit être simple, compréhensible et susciter l'adhésion », prévient Thierry Brusseaux, directeur marketing de Parkeon. « Attention à la gratuité totale sur laquelle il sera difficile de revenir », estime-t-il. Avec leur offre de Disque vert, Bordeaux, Avignon ou Orléans proposent une heure trente de stationnement gratuit (lire encadré ci-contre). Plusieurs communes privilégient plutôt des places réservées ou des tarifs différenciés. Reste à contrôler que chacun paie bien son écot. Pour éviter que l'instauration de nouvelles règles devienne un casse-tête pour les agents de la circulation, des techniques ont fait leur preuve pour le stationnement des riverains et des professionnels. Des bornes visibles et accessibles Les automobilistes peuvent se voir attribuer des badges à présenter à côté du ticket. Un horodateur intelligent est par ailleurs en mesure d'appliquer le bon tarif sur présentation d'un numéro d'immatriculation préenregistré ou d'un badge (comme à Lille). L'Établissement public d'aménagement du Mantois, en Seine aval, a compris que les services associés aux recharges étaient essentiels pour les usagers. « Un badge unique leur permet d'accéder aux 54 bornes du territoire (un chiffre qui devrait être triplé d'ici deux ou trois ans). Dans un premier temps, chaque recharge est gratuite », souligne Violette Ficheur, chargée de mission mobilités et transports à l'Epamsa. À moins d'étendre cette interopérabilité à l'échelle nationale, l'horodateur est pour Thierry Brusseaux l'équipement le mieux à même de piloter les recharges, puisqu'il accepte les paiements en monnaie ou par carte bleue (sans badge donc). Surtout, en centre dense, l'infrastructure est déjà là. « En interfaçant un horodateur à une borne du marché, on répond facilement au besoin du riverain sans garage et qui a besoin de recharger son véhicule pendant la nuit », illustre-t-il. Le Groupement pour l'itinérance des recharges électriques de véhicules (Gireve) entend faciliter le développement de services de mobilité novateurs. « Pour un déploiement massif du véhicule électrique, il faut un service numérique qui rende les bornes visibles et accessibles », souligne Gilles Bernard, président du conseil du consortium. Gireve a développé une base de données intégrant de multiples paramètres : emplacement des bornes, prises et puissance disponibles… 7 500 points de charges sont répertoriés. Aux opérateurs de s'en saisir pour développer les services appropriés de géolocalisation ou de réservation. Le travail d'inventaire pourra à terme être automatisé. Pour que les bornes aujourd'hui hétérogènes et non communicantes qui rejoignent le réseau puissent être reliées automatiquement à un tel système, Gireve compte sur la normalisation.
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