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Accueil > Actualités > Territoires > Urbanisme : les conseils citoyens se multiplient 
TERRITOIRES

Urbanisme : les conseils citoyens se multiplient 

PUBLIÉ LE 18 JUILLET 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Rendus obligatoires dans tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les conseils citoyens se multiplient et seraient près de 850 en place. A Angers par exemple, sept conseils citoyens fraîchement créés couvrent toute la ville. A Grenoble ces assemblées d’habitants ont pris l’appellation "Tables de quartiers". Mais ces jeunes instances dotées d'un cadre de référence peineraient à exister et de récentes enquêtes démontrent qu'ici comme ailleurs, leur situation budgétaire est tendue. Et surtout inégale d'un quartier à l'autre. Par ailleurs leur seul réel pouvoir - interpeller le maire en conseil municipal sur un sujet de leur choix et le préfet par écrit - reste limité. Il n'empêche : de Saint-Pol-sur-Mer (Nord) à Quimper (Finistère), en passant par Thouars (Deux-Sèvres), Le Creusot (Saône-et-Loire) et Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), il en émerge chaque semaine des dizaines, toujours constitués d'un collège « habitants » et d'un collège « acteurs de quartier». A ce rythme le millier devrait être atteint à la rentrée. Étant liés à l'élaboration, à la mise en œuvre et à l'évaluation des contrats de ville leurs sujets de prédilection sont l'urbanisme, le logement, la sécurité mais aussi la place de la nature en ville, l'aménagement et la végétalisation des espaces publics, la gestion du stationnement, etc. Bientôt un appel à projets La problématique du coût lié à leur fonctionnement et à leur indépendance a été entendue au Secrétariat d’État à la Ville. Ainsi l'annonce vient d'être faite, fin juin, d'un déblocage de sept millions d'euros pour les soutenir. Une telle enveloppe ne suffira évidemment pas pour tous les doter de moyens en ingénierie. Mais cela aidera à en faire émerger certains dans un paysage participatif dominé par les unions de quartiers et des associations déjà établies, et à jouer un rôle entre l’associatif et le politique. Ces crédits sont précisément destinés à former et accompagner leurs membres. L’École du renouvellement urbain située à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et qui forme chaque année une centaine d'habitants de ces quartiers en bénéficiera. Un appel à projets va aussi être lancé. Morgan Boëdec 
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