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Le Cher exploite ses bornes de recharge en DSP

PUBLIÉ LE 17 NOVEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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« Il faut prendre les choses dans le bon ordre. » Aymar de Germay, le président du syndicat départemental d’électricité du Cher, qui rassemble la totalité des 290 communes du département, synthétise ainsi la démarche qu’il a adoptée pour déployer un réseau de bornes de recharge de véhicules électriques. « Dès le départ, nous avons fondé notre projet E.Car’18 de réseau de bornes de recharge sur deux piliers : le déploiement et l’exploitation. L’un ne va pas sans l’autre. » Si la fourniture et la pose des bornes ont relevé d’un marché de travaux classique (remporté par Vinci Energies), pour l’exploitation, le SDE 18 a décidé de recourir à la délégation de service public en régie intéressée. « Nous voulions engager notre partenaire sur la durée, le contrat est de cinq ans, et l’impliquer dans une cogestion », justifie le président du syndicat. Une première dans l’électromobilité qui aboutit à retenir Citeos (le seul candidat), filiale de Vinci Energie. Le réseau d’une centaine de bornes (une tous les 20 km) représente un investissement de 800?000 euros financé à 50 % par l’État, 10 % par le conseil départemental, 10 % par les collectivités et 30 % par le SDE qui en assure la maîtrise d’ouvrage. Dès la rédaction du cahier des charges de l’appel d’offres, le syndicat met en avant ses priorités à travers ce qu’il nomme « le parcours utilisateur ». « Il comprend trois volets : l’assistance à distance, la gestion de la monétique et la maintenance », détaille Aymar de Germay. Puis c’est au cours de la négociation avec Citeos que la méthode s’est précisée. « Nous avons défini ensemble la stratégie de développement, la promotion de l’électromobilité, l’implantation des bornes et la tarification », explique Olivier Crouzet, directeur Citeos en région Centre. Et chaque partenaire apporte ses compétences pour établir un modèle d’affaires viable techniquement et financièrement. La cartographie du réseau est une étape primordiale. « La particularité de notre réseau, c’est que nous n’avons pas posé les bornes à la demande des maires mais en fonction du réseau électrique, grâce à un partenariat technique avec Enedis et des flux de circulation automobile. C’est dans ce sens-là qu’il faut travailler pour ne pas avoir à renforcer le réseau électrique pour répondre aux appels de charge », remarque le président du SDE. Quant à Citeos, il a apporté son savoir-faire dans le service à l’usager. « Site internet particulier, assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il ne s’agit pas seulement d’une compétence technique de gestion et maintenance, mais aussi de relation à l’usager pour l’accompagner dans l’apprentissage de l’électromobilité », ajoute Olivier Crouzet. Ensemble, les deux partenaires se sont fixé un objectif de 525?000 charges sur le réseau d’ici à 2?021 et un tarif. Ainsi le prix de la charge est de 0,50 euro l’heure en charge normale et de 2 euros en accéléré. En moyenne, il faut compter entre 2,50 et 3,50 euros pour une charge complète avec un plafond à 5 euros pour une charge nocturne. Les collectivités participeront à l’exploitation à hauteur de 450 euros par an et par borne, mais Citeos leur reversera la somme acquittée par l’automobiliste qui s’est branché sur leur borne. Enfin, il s’agira de promouvoir ensemble le véhicule électrique. « Le SDE a décidé d’octroyer une prime aux collectivités qui s’équipent. Et nous réfléchissons à organiser en 2018 un rallye électrique départemental », annonce déjà Aymar de Germay. Pour Citeos, cette première expérience de DSP est un test grandeur nature. « Nous sommes persuadés que la DSP est un modèle qui peut s’étendre. Je pense notamment au stationnement de surface intelligent », anticipe Olivier Crouzet.DB 
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