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TERRITOIRES

Darwin : un écoquartier chasse une quarantaine d'associations bordelaises

PUBLIÉ LE 27 JANVIER 2017
LA RÉDACTION
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Bordeaux Métropole à délibéré, ce vendredi 27 janvier 2017, en faveur de la cession à la société d'Aménagement Bastide Niel d'une friche militaire. A terme, le site doit accueillir un écoquartier de 35 hectares, avec modes de déplacements doux, de nombreux arbres, des bâtiments économes en énergie, 50 000 m² de panneaux photovoltaïques… Les travaux doivent démarrer en 2017 ou 2018, pour livrer, d'ici douze ans, 3 400 logements. Le hic, c'est que ce projet compromet l'écosytème Darwin, jusqu'à présent soutenu par la métropole.Darwin, c'est un écosystème urbain de transition écologique, qui associe activités économiques et associatives, mêlant commerces de proximité, culture, loisirs, ferme urbaine, etc. Lancé en 2008, le projet compte aujourd'hui une ancienne caserne réhabilitée pour accueillir une pépinière d'entreprises (600 emplois), un restaurant bio (3 000 couverts par semaine), une brasserie... Et un autre projet, baptisé « Magasins généreux » est en cours, pour construire une auberge de jeunesse, une crèche, etc.« Ce qui est remis en cause, ce sont les activités qui se sont développées sur deux hectares derrière les magasins généraux qui hébergent les activités entrepreneuriales, avec notre soutien et celui de la métropole », explique Jean-Marc Gancille, co-fondateur de Darwin et directeur de la transition écologique. Soit une quarantaine d'associations qui proposent des activités sportives, artistiques, citoyennes, mais aussi de l'agriculture et de l'apiculture urbaines. Ou encore le compostage, porté par l'association les Détritivores, qui collecte et valorise les biodéchets de la restauration collective et de la grande distribution sur Bordeaux. Ces associations bénéficiaient jusqu'à présent d'une autorisation d'occupation temporaire. Mais la métropole s'alarme de la multiplication des projets et du non-respect des conditions de sécurité. Les associations ont désormais entre 6 mois et un an pour libérer les espaces.« On pensait que ces activités avaient fait la preuve de leur intérêt environnemental, économique et citoyen, ce qui aurait pu justifier leur intégration au futur schéma urbain d'aménagement », poursuit Jean-Marc Gancille, qui veut continuer à défendre le projet. Albane Canto
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