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TERRITOIRES

Eaux pluviales : à Vichy, les techniques alternatives s’infiltrent 

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2017
LA RÉDACTION
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« Il y a sept ou huit ans, nous étions regardés comme des extraterrestres lorsque nous parlions techniques alternatives, ce n’est plus le cas aujourd’hui », confie Michel Mérigot, responsable du bureau d’études assainissement à Vichy Communauté. Cette collectivité de l’Allier qui compte 38 communes et 83?000 habitants a déjà accompagné depuis 2009 une vingtaine de projets, avec l’idée de capter l’eau au plus près de là où elle tombe. Le service eaux pluviales est intégré au service assainissement géré en régie. « Le territoire est vulnérable au risque d’inondation mais les cours d’eau représentent environ 10 % du problème. Pour le reste, il s’agit de débordements du réseau », affirme Stéphane Panin, directeur général adjoint de Vichy Communauté. En effet, si le réseau est de type séparatif sur le territoire de la majorité des communes rurales, ce n’est pas le cas sur la commune de Vichy où il est principalement unitaire. Autre particularité, une partie du territoire se situe sur le périmètre de protection des eaux minérales de Vichy, ce qui limite les possibilités d’infiltration. « Tout est parti d’un engagement de quelques agents de la collectivité qui ont su convaincre les élus », assure Stéphane Panin. Notamment à travers le bureau d’études assainissement qui est chargé de la maîtrise d’œuvre de ces projets. « Progressivement, ces pratiques se sont imposées au plan technique, environnemental et économique », renchérit Michel Mérigot. Le responsable du bureau d’études et ses trois collaborateurs ont suivi une formation ciblée sur les techniques alternatives avec l’agence Thierry Maytraud (ATM). Les projets pour temporiser l’eau ou infiltrer à la source ont des effets visibles sur les débordements devenus chroniques dans certaines zones. L’un d’entre eux a été réalisé sur la commune du Vernet. Le bureau d’études a préconisé de reprofiler un terrain pour créer une noue combinée à un aménagement paysager. « La commune a acheté des terrains pour l’aménagement. Dès le départ, nous lui avons précisé qu’elle se chargerait de son entretien. Nous avons donc associé les agents communaux de la gestion des espaces verts à la réflexion pendant la conception pour optimiser la profondeur et la pente des talus. L’aménagement doit rester le plus rustique possible », décrit Michel Mérigot. Un projet réussi qui constitue une vitrine pour le bureau d’études afin de convaincre les élus frileux. En parallèle, la collectivité a aussi engagé en 2010 une étude sur la gestion de l’eau, de l’assainissement et sur le risque d’inondation. Une large part a été consacrée aux eaux pluviales d’autant que beaucoup d’eaux claires parasites perturbent le fonctionnement de la Step. Ce travail a permis d’identifier des secteurs limitants, vrais points noirs pour la gestion des eaux pluviales : une cinquantaine de fiches actions ont été rédigées.La communauté d’agglomération oriente en douceur donc les communes de son territoire vers ces techniques et lutte contre le busage des fossés. « Il s’agit d’inverser la logique. L’agglomération porte le projet et l’investissement pour l’installation de techniques alternatives sur une commune qui, ensuite, entretient l’ouvrage. Ainsi, elle n’investit pas dans du tout-tuyau qui serait entretenu par l’agglomération au titre de la compétence assainissement », précise Stéphane Panin. Aujourd’hui, un zonage pluvial est en voie d’achèvement. Il devrait être annexé au PLU en révision d’ici l’année prochaine. « Cela va asseoir encore plus notre démarche. Ce que nous préconisons deviendra opposable même si, pour l’instant, nous avons rencontré peu d’opposition de la part des élus communaux », ajoute Michel Mérigot.Le bureau d’études assainissement commence à tirer parti de son expérience et devient petit à petit référent sur ces techniques dans la région. Ses agents vont d’ailleurs renforcer leur expertise en suivant une formation à l’Office international de l’eau (OIEau) sur le dimensionnement de ces ouvrages. Par ailleurs, un forum sur les techniques alternatives s’est tenu à Vichy en novembre dernier avec le Graie. Les élus et responsables de services techniques des communes de l’agglomération ainsi que le service urbanisme y ont été conviés. Une manière de renforcer un peu plus la culture commune autour de ces nouvelles pratiques. Pauline Rey-Brahmi
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