Le Conseil économique, social et environnemental régional d’Ile-de-France a identifié sept raisons d’encourager l’utilisation des agro-matériaux, en particulier ceux à base de chanvre, dans la construction francilienne.
Parmi les sept arguments, celui de la durabilité est avancé. En effet, le schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF) commande la construction de 70 000 logements par an d’ici 2030. Or le bâtiment étant un secteur d’activité consommateur d’énergie et de matières premières, les matériaux biosourcés apporteraient des réponses durables aux besoins de ce secteur.
Par ailleurs, la production de biomasse agricole contribue au développement économique local et les activités liées à ces types de matériaux favorisent la cohérence et la complémentarité des territoires (potentiel d’échange entre la zone « dense » et « rurale »).
D’un point de vue politique, les lois sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) et sur la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) ainsi que les schémas et les plans régionaux constituent un cadre favorable à l’utilisation des matériaux biosourcés dans la construction.
Enfin, le chanvre, plante favorable à la biodiversité constitue également pour la région un matériau dont l’utilisation est pertinente dans le bâtiment, en restauration en rénovation et dans la construction neuve.
D’ailleurs, l’Ile-de-France affiche l’ambition de devenir une écorégion modèle et les matériaux biosourcés pourront l’aider à y parvenir (en confortant par exemple la pérennité de l’association « Construire en chanvre Ile-de-France).
Le procédé Satis développé par Charier renforce renforcer la sous couche routière avec des fibres de chanvre. Crédit: BTP Magazine