Le Contrat de transition écologique (CTE) signé le jeudi 6 décembre dans le Gard a pour but de créer une « Cleantech Vallée ». Il concerne la communauté de communes du Pont du Gard et la communauté d’agglomération du Gard Rhodanien. « Le projet vise à faire de la "Cleantech vallée" le leader au niveau national dans le domaine, en s’appuyant sur le passé industriel du territoire et sur les compétences à la fois existantes et à développer », explique le ministère de la transition écologique dans un communiqué. Il s’agit de développer l’économie circulaire, « grâce à la valorisation et la maîtrise des ressources et le développement d’une écologie industrielle territoriale ».
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Ce contrat d’une durée de quatre ans se décline en 24 « fiches actions ». Parmi les projets prévus dans le cadre de ce CTE : un accélérateur de projets (« cleantech booster ») installé sur le site de l’ancienne centrale EDF ; la constitution d’un écosystème industriel sur les cleantech ; la création d’un pôle logistique multi-transport sur l’ancien site industriel Arcelor de Laudun L’ardoise ; le développement du photovoltaïque sur des friches industrielles ; la création d’une plate-forme de traitement et valorisation de matériaux issus du démantèlement d’installations nucléaires ; ou encore la création d’un espace école industriel sur l’ancien site EDF.
Un montant total de 208 millions d’euros
« Le CTE sera accompagné par l’Ademe, notamment par un contrat d’objectifs territorial qui sera bientôt annexé au CTE et qui soutiendra les actions sur la rénovation énergétique des bâtiments, la mobilité et l’écologie industrielle territoriale en particulier sur les flux inter-entreprises en lien avec la CCI », ajoute le ministère. Le montant total des actions de ce contrat s’élève à 208 millions d’euros, investis majoritairement par le secteur privé. L’Etat va participer à hauteur de 1,7 million d’euros et la Région à hauteur d’un million d’euros.