Depuis quand l’application Karma existe-t-elle et depuis quand est-elle disponible à Paris ?
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Nous avons déjà plus d’une centaine de partenaires à Paris, dont un Carrefour, un G20 ou le restaurant du chef Thierry Marx. Nous sommes également en partenariat avec Deliveroo et Glovo, qui sensibilisent leurs partenaires au gaspillage alimentaire et les encourage à s’engager avec nous. Plusieurs milliers d’utilisateurs sont déjà inscrits sur l’application.
En quoi Karma est-elle différente d’une application comme Too Good To Go ?
La principale différence est que l’utilisateur peut choisir exactement le plat qu’il va récupérer, plutôt que d’aller chercher un « panier mystère ». Ce critère de choix est très important pour nous : il s’agit d’un paramètre qui peut vraiment faciliter et encourager les changements de comportement. Par ailleurs, certaines personnes ont des restrictions alimentaires ou des allergies. Si elles choisissent précisément leur plat, cela évite les mauvaises surprises, où le panier finit quand même par être jeté.
Mais au final, sachant que le gaspillage alimentaire coûte 1200 milliards de dollars au niveau mondial et au moins 15 milliards d’euros en France, on ne sera pas de trop. Le gaspillage alimentaire représente aussi 8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 3 % des émissions françaises. Chaque nouvel acteur ne coupera pas une part de gâteau à ceux qui sont déjà là.
Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?
D’ici l’été 2019, nous espérons étendre le service à tout Paris, et d’ici fin 2019 à une ou deux autres grandes villes de France. Mais la priorité est de renforcer les opérations à Paris. Aujourd’hui si vous êtes restaurateur à Tours par exemple, vous pouvez vous inscrire sur Karma, mais la demande n’est pas encore développée pour que cela fonctionne.
Depuis son lancement, Karma a permis d’éviter le gaspillage de 300 tonnes d’aliments. Nous espérons dépasser ce résultat à Paris et en France !