La Métropole du Grand Paris et l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux viennent de lancer une chaire de recherche sur l’économie circulaire et « le métabolisme urbain métropolitain ». Le programme doit durer au moins 3 ans.

La Métropole du Grand Paris et l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar) ont annoncé la création conjointe d’une nouvelle chaire de recherche, baptisée « Economie circulaire et métabolisme urbain ». Créée pour une durée initiale de 3 ans, cette dernière vise notamment à soutenir la métropole francilienne dans « la mise en œuvre et le rayonnement de sa politique dédiée à l’économie circulaire ».

Plus précisément, il s’agit pour la collectivité territoriale d’ « approfondir sa connaissance de la matérialité du périmètre métropolitain. » En d’autres termes, « l’objectif de la chaire est de comprendre la composition et le fonctionnement de cette dernière afin d’identifier les grands travaux à déployer pour initier les démarches stratégiques et opérationnelles capables de faire de la Métropole un territoire de l’économie circulaire », avancent les deux partenaires.

« Faire de la Métropole du Grand Paris un territoire de l’économie circulaire »

Cet accompagnement des services et des acteurs de la Métropole du Grand Paris se traduira, entre autres, par la création d’outils d’aide à la décision utiles dans le suivi et l’évaluation des impacts des actions de la collectivité. Il passe également par la création de connaissances liées à l’économie circulaire, autour de cas d’études métropolitains – comme la réhabilitation de la ZAC Plaine Saulnier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) – ou de retours d’expériences étrangers.

De son côté, l’Ifsttar voit dans ce partenariat l’opportunité de développer ses actions d’appui aux politiques publiques et de discuter des résultats et des questionnements des chercheurs avec les acteurs de terrain. Cette nouvelle chaire s’appuiera sur un réseau international de recherche, avec l’université de Montréal (Québec) et l’Université Libre de Bruxelles (Belgique).