La Banque européenne d’investissement et la Commission européenne soutiennent, via le mécanisme européen d’assistance technique pour les projets énergétiques locaux ELENA, la Communauté d’agglomération Pays Basque dans son projet de rénovation énergétique du patrimoine public et de développement des énergies renouvelables. La BEI financera sur trois ans 1,8 millions d’euros d’études et trois postes pour le compte de la CAPB et de ses partenaires, soit 67 communes, trois bailleurs sociaux, le Syndicat des mobilités Pays Basque-Adour et la Commission syndicale de l’Ostabaret.
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« Le mécanisme d’assistance technique ELENA mis en place il y a plus de douze ans avec la Commission européenne a apporté la preuve de son efficacité pour réussir à mobiliser dans les territoires européens les plus divers les investissements considérables nécessaires à la transition énergétique. Grâce à cet apport financier de 1,8 million d’euros de l’Europe, la Communauté d’agglomération Pays Basque va pouvoir préparer le terrain pour des projets locaux de montants bien plus considérables au service d’un nouveau modèle énergétique durable », déclare Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.
Gain énergétique et énergie renouvelable
Le programme d’investissement de la CAPB retenu dans ce cadre concerne la rénovation énergétique de 240 bâtiments publics pour un gain énergétique minimal de 40 %, ainsi que le développement de nouveaux projets de production d’électricité : solaires photovoltaïque et réseaux de chaleur/froid biomasse, géothermie et thalassothermie. Dernier axe de ce programme : la création d’un dispositif financier « qui consiste à réaliser des travaux de performance énergétique générant des économies d’énergie affectées ensuite au remboursement des avances consenties par des institutions financières et au financement de nouveaux projets ».
A l’issue de la phase d’études en 2025, soutenue par le mécanisme ELENA, la CAPB s’engage à réaliser un volume d’investissement de 45 millions d’euros correspondant à : 77 opérations de rénovation énergétique globale (32.000m² de bâtiments publics et 530 logements sociaux) ; 70 centrales solaires photovoltaïques (en vente totale et/ou en autoconsommation de l’électricité produite) ; trois réseaux de chaleur/froid biomasse, géothermie ou thalassothermie.