Les habitants des quartiers populaires souffrent davantage des logements mal isolés. « Lors de l’épisode caniculaire de cet été, ils sont 62 % à avoir eu des difficultés à trouver un endroit pour bénéficier de fraîcheur », indique l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). C’est pour améliorer la performance énergétique de ces bâtiments que l’Anru lance sa démarche « Quartiers résilients ».
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Pour accroître la transition de ces quartiers, l’Agence a mis en place sa démarche « Quartiers résilients ». Celle-ci est née avec l’ambition « de s’assurer que les 14 milliards du NPNRU soient résilients ». Dans ce cadre, l’Anru déploiera un dispositif transversal pour l’ensemble des quartiers du NPNRU pour permettre la montée en qualité des projets de rénovation en mettant à disposition un catalogue de ressources mobilisables, des webinaires thématiques dédiés, et une journée nationale annuelle. « L’objectif de résilience sera par ailleurs inscrit dans toutes les lettres d’objectifs des Préfets de département pour l’année 2023 », précise l’Agence.
Accompagnement renforcé
L’Agence renforcera son accompagnement pour 50 quartiers qui « devront être en phase opérationnelle et présenter des fragilités territoriales significatives au regard des enjeux climatiques et énergétiques ». Un comité de sélection des quartiers aura pour charge d’examiner les projets afin d’établir la liste des territoires qui seront accompagnés dans les projets de renouvellement urbain en travaillant par exemple sur le traitement des îlots de chaleur urbain, la gestion du cycle de l’eau, ou encore la dépendance aux énergies fossiles des immeubles de logement social.
Ces territoires sélectionnés pourront bénéficier de financements d’investissements complémentaires par l’Anru, ses partenaires (Action logement, USH, la Caisse des dépôts) ou d’autres agences et services de l’État, engagées pour la résilience des quartiers (Ademe, Anah, ANCT).