Le programme est chapeauté par l’Inrae et le CNRS et est financé à hauteur de 44 millions d’euros dans le cadre de France 2030.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont des approches de protection, restauration ou gestion des écosystèmes ayant des impacts bénéfiques sur l’économie. Parmi les SfN, on trouve notamment la compensation carbone grâce à la reforestation : une entreprise financent la plantation de forêts pour capter l’équivalent de ses émissions de CO2.
Piloté par l’Inrae et le CNRS, le programme « solutions fondées sur la nature », lancé le 5 avril, est financé à hauteur de 44,2 millions d’euros pour une durée de 9 ans (2023-2032) par le plan d’investissement France 2030.
Lancé sous l’égide des ministères de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du secrétariat d’État à la biodiversité, il a pour ambition de fédérer et structurer une communauté de scientifiques et d’experts pour tester et développer des innovations basées sur la nature, tout en encourageant l’interdisciplinarité pour intégrer les dimensions biologiques, économiques et sociales de ces solutions. Seront abordées en priorité les SfN situées sur les réseaux d’aires protégées, dans les milieux agricoles et naturels, en milieu urbain et en milieu côtier.
Au-delà de l’Inrae et du CNRS, ce programme implique de plsueirus acteurs académiques : l’Ifremer, l’IRD, le MNHN, des universités (Aix-Marseille, Claude Bernard Lyon 1, Grenoble-Alpes, Montpellier et Paris-Sorbonne), ainsi que des partenaires publics et privés, au niveau national comme au niveau des territoires.
Un réseau de "living labs" mêlant acteurs privés et publics
Le programme lancera à l’automne 2024 un premier appel à projets de recherche ainsi que des actions ciblées.
Parmi elles, la mise en place d’un réseau de 11 " living labs ", des structures de recherche collaboratives qui regroupent des partenaires académiques, des acteurs publics (collectivités, gestionnaires d’aires protégées…), des entreprises, des associations et des citoyens pour co-créer, tester et évaluer des approches, des outils ou des usages nouveaux « grandeur nature ». Les structures sont réparties sur tout le territoire.
Tout au long du programme, l’ensemble des données et des connaissances scientifiques et techniques produites seront rendues accessibles aux communautés intéressées.