« Aucune structure ne s’est impliqué dans cet observatoire qui se voulait participatif, explique Nélia Doucene, un des deux ingénieurs qui l’anime. Ils montraient des craintes quant à la propriété intellectuelle des données qu’ils pourraient fournir. » Le premier objectif de cet Observatoire "nouvelle formule" reste en effet de bâtir une base de données sur la biodiversité du département. « Nous allons l’adosser à un Système d’information géographique (SIG) et la mettre en ligne sur le site Internet du conseil général. Tout le monde pourra ainsi l’enrichir, indique Nélia Doucene. Nous lançons par ailleurs une consultation auprès de nos partenaires pour encore améliorer cet outil. » L’Observatoire va aussi permettre de définir des protocoles dont pourront profiter les communes pour réaliser leurs propres inventaires et coordonner des opérations sur l'ensemble du territoire. « Les objectifs restent inchangés. Ce sont les moyens humains et financiers mis en face qui devraient évoluer », espère Nélia Doucene. Fabian TubianaRetrouvez cet article dans la rubrique Actualité de notre numéro de mai et notre enquête sur la gestion française des milieux naturels dans celui de juin.Pour consulter le communiqué du conseil général, cliquez ici. Pour plus de renseignements sur Environnement Magazine, vous pouvez écrire à la rédaction en cliquant ici.