Pilotée par le Muséum national d’histoire naturelle, l’Institut de recherche et développement (IRD) et Pro- Natura International en partenariat avec le ministère de la Recherche et de nombreux acteurs privés comme les fondations Stavros S. Niarchos, Total et Veolia Environnement, l’expédition conduira 160 chercheurs de 25 pays à explorer le patrimoine naturel de cette « île-planète ». Objectif principal de cette mission de 2,4 millions d’euros : obtenir un point « temps zéro » de la biodiversité locale en réalisant un inventaire complet sur les écosystèmes de l’île situés entre –1000 mètres et +1800 mètres.Quatre modules de recherche seront menés de front concernant la biodiversité marine, terrestre, karstique et les milieux transformés par l’homme. Espèces, écosystèmes et gènes, les différents niveaux d’intégration de la biodiversité seront pris en compte grâce au déploiement de concepts et de techniques les plus élaborés de la biologie. Et pour explorer les forêts, un nouvel aérostat baptisé l’Arboglisseur a été conçu par la société Océan Vert sur le concept du radeau des cimes.Les collections découvertes à Santo, qui pourraient permettre d’évaluer d’ici à 50 ans l’évolution de la biodiversité en fonction du réchauffement climatique, et l’ensemble des recherches menées sur l’île seront diffusés en temps réel sur le site Internet de la mission. Un site qui s’adresse aussi bien au grand public qu’aux scientifiques et aux scolaires.Alexandra DelmolinoCliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine. Le site Internet de Santo 2006 ouvrira en septembreCliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.