Ce type de nettoyage mécanique et intensif a malheureusement tendance à sur-nettoyer et fragiliser le littoral par ses effets indirects - suppression de la laisse de mer (débris végétaux et animaux) et appauvrissement de la biodiversité - et par les effets directs des cribleuses, tamiseuses et ratisseuses qui, si elles sont mal utilisées, prélèvent des quantités trop importantes de sable ce qui peut modifier l'équilibre sédimentaire des dunes. Même si le nettoyage mécanique reste la règle dans Les Landes, la Coved a décidé de tester le nettoyage manuel d'ici la fin de l'année sur une zone test de 1 km sur les sites retenus par le réseau Natura 2000 de l'Office national des forêts (ONF). Ce type de nettoyage respecte mieux l'environnement en permettant un tri sélectif directement sur la plage : les rejets naturels (algues, bois flottés...) sont laissés dans leur environnement. Pour l'instant, la Coved valorise encore le bois provenant des plages en le mettant à disposition d'une association d'insertion sociale « Cap Environnement » qui le conditionne en bois de chauffage. Dans sa démarche, le département des Landes pourra s'inspirer de l'exemple de la Manche qui a mis en place dès 2003 un protocole d'entretien des milieux aquatiques littoraux encadrant des collectes manuelles complètes ou préventives.Michaël PronierCliquez ici pour consulter un article sur le site d'E-meddiat consacré au nettoyage raisonné des plages dans la Manche.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-online.