Chantal Jouanno a profité de la Journée mondiale des zones humides pour présenter le plan national d'action pour leur sauvegarde. Un plan triennal, de 20 millions d'euros et se déclinant en 29 actions, qui intervient quinze ans après le premier du genre pour protéger des espaces naturels dont la moitié a disparu en métropole entre 1960 et 1990. Parmi les priorités, on pourra citer : la création d'un parc national des zones humides (cinq sites retenus d'ici à la fin du mois), l'inscription prochaine de cinq sites Ramsar puis de dix nouveaux sites par an, un bilan d'ici à juillet prochain de l'efficacité des dispositifs d'aides agricoles en zones humides en vue de leur amélioration, le lancement d'un appel à projets de 10 millions d'euros pour l'acquisition et la gestion par les collectivités de zones humides contribuant à la lutte contre les inondations, ou encore le lancement d'un portail national sur les zones humides. Si la secrétaire d'État chargée de l'Écologie se félicite de l'élaboration « d'un plan global permettant à la fois de renforcer la visibilité et la coordination des outils disponibles » concernant la réglementation des zones humides (directives-cadre sur l'eau, sur les énergies renouvelables, Oiseaux, Habitats faune-flore...), France Nature Environnement regrette son manque d'articulation avec les politiques de l'eau et de la biodiversité (nouveaux schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux et trame verte et bleue).