La première version de la SNDD qui s’est appliquée entre 2003 et 2008 affiche, selon Michèle Pappalardo, déléguée interministérielle au développement durable, un taux de réalisation de 87 %. La nouvelle a choisi de se concentrer sur neuf défis : Consommation et production durable, Société de la connaissance, Gouvernance, Changement climatique et énergies, Transport et mobilités durables, Conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles, Santé publique et prévention et gestion des risques, Démographie, immigration et inclusion sociale, Défis internationaux en matière de développement durable et de pauvreté. Elle couvre « tout le Grenelle et plus que le Grenelle avec l’intégration des autres piliers du développement durable », résume Jean-Louis Borloo. L’avancée de la SNDD sera suivie par 15 indicateurs phares et 4 indicateurs de contexte économique et social : des données classiques comme les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie des transports ou qui font leur apparition comme l’empreinte carbone, l’artificialisation des sols et la participation des femmes aux instances de gouvernance. Ces 19 indicateurs seront complétés par une trentaine d’indicateurs de second niveau. Chaque année, la SNDD fera l’objet d’un bilan soumis au Parlement. Enfin, son appropriation par l’ensemble des acteurs publics et privés passe par une diffusion massive. Disponible dès à présent sur internet, la SNDD fera l’objet dès septembre d’une vaste campagne de communication. Autre RV de la rentrée, la réunion de l’ensemble des hauts fonctionnaires chargés du développement durable au sein de chaque ministère. Ils doivent chacun élaborer un plan d’actions d’ici à la fin de l’année.DBLe texte de la stratégie nationale de développement durableLa présentation des indicateurs retenus