Portés par son réseau de fédérations locales, ces combats concernent par exemple l’immersion de boues polluées en Bretagne (rejetées en mer après leur dragage dans les ports), le projet de construction d'une LGV Paris-Lyon via Clermont-Ferrand (destructeur d’espaces et d'écosystèmes selon la FNE) ou le futur terminal méthanier de Dunkerque (faisant planer des risques industriels).
Parmi les autres « points noirs » recensés, l'artificialisation des sols (la fédération s’oppose au projet jugé « surdimensionné » de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes), l’atteinte à la biodiversité (même opposition au projet d'extension de l'aéroport de Mayotte) et les risques nucléaires (elle demande l’arrêt de la construction de l'EPR et la fermeture de la centrale de Fessenheim).
FNE doute également de l’intérêt du Grand Paris, facteur « de nombreux déséquilibres entre Paris, la supermétropole, et le reste du pays ». Elle exige un moratoire sur l'exploration-exploitation des gaz de schistes et veut interdire le projet de parc national des Calanques - qui vient d’ailleurs tout juste d’être adopté – mais n'est selon elle « pas à la hauteur des enjeux de ce site exceptionnel ».
Elle met aussi en évidence des réalisations et initiatives à encourager, par exemple la création d’une gigantesque centrale solaire en toiture à Perpignan, la plus grande à être intégrée au bâti en France. Enfin, elle propose de généraliser le modèle de « l'éolien citoyen ».Environnement MagazineLa carte des combats et des initiatives établie par la FNE