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Accueil > Actualités > Biodiversité > Sciences participatives : un laboratoire à ciel ouvert
BIODIVERSITÉ

Sciences participatives : un laboratoire à ciel ouvert

PUBLIÉ LE 16 JUIN 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Phenomer en Bretagne, Peau-Bleue sur l'étang de Thau, Cybelle dans les eaux méditerranéennes, BioLit sur le littoral atlantique, inventaire participatif des mares franciliennes ou de la biodiversité forestière… Un peu partout, la participation citoyenne est une lame de fond. Mais par nature, elle cible rarement les professionnels. Parmi ces programmes, certains sont pourtant conçus dans le but d'enrichir des bases de données ou centrés sur un projet de recherche, et donc moins axés grand public. Dans le cadre d'un partenariat signé avec Orange, qui l'aidera à maintenir ses stations de mesure climatique implantées chez des particuliers, le Centre de recherches sur les écosystèmes d'altitude (Crea), à l'initiative d'un programme visant à évaluer l'impact du changement climatique sur la floraison en altitude, fait entrer dans la boucle participative les salariés du groupe. « Ils pourront participer aux observations participatives de la faune et de la flore des Alpes, et même à la diffusion et la vulgarisation de ces données scientifiques. Il y a un potentiel de développement des sciences participatives en entreprise », souligne Anne Delestrade, fondatrice du Crea. Même ouverture à de nouveaux publics à l’œuvre chez Plante & Cité qui, aux côtés du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), de Natureparif, du Conservatoire botanique national du Bassin parisien et du département de Seine-Saint-Denis, lancent à destination des gestionnaires d'espaces verts un programme de sciences participatives, dénommé « Florilèges-prairies urbaines ». Le but est de collecter le maximum de données liées au suivi des prairies, qui remplacent progressivement les gazons urbains, et à leur état écologique. A quoi serviront ces données ? « Elles permettront de calculer un indicateur de la qualité écologique des prairies en relation avec les modes de gestion associés, et par là même de fournir un outil d’aide au choix des pratiques à favoriser sur le terrain », explique à travers un communiqué les partenaires de ce programme. Le protocole consiste à recenser 60 espèces, une fois par an, entre juin et juillet, dans 10 carrés d’1m² au cœur même de la prairie. Des formations gratuites sont délivrées pour s'approprier ce protocole.En savoir plus sur le Florilèges-prairies urbaines Le site du CreaL'annuaire en ligne des programmes de sciences participatives
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