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BIODIVERSITÉ

Ecocert certifie le système de management de la biodiversité

PUBLIÉ LE 3 FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Ecocert lance une certification valorisant le système de management de la biodiversité des entreprises et territoires. « Nous ne certifions pas les pelouses qui agrémentent leur siège social, la végétalisation de leur bâti et surtout pas les actions de greenwashing. Mais la manière dont ces structures positionnent l'enjeu de la biodiversité au cœur de leur stratégie et de leur modèle d'affaires », explique Laurent Croguennec, directeur général d'Ecocert. « L'Iso 14001 de la biodiversité » N'étant ni réservée à un secteur ni à une interprofession, cette certification est dite universelle. « C'est un peu l'Iso 14001 de la biodiversité ! », compare Laurent Croguennec. Son cahier des charges repose sur sept piliers dont la mesure d'empreinte biodiversité. « Or celle-ci n'est pas normée. Donc nous sommes partis de facteurs connus – dégradation des habitats, surexploitation des ressources, introduction d’espèces invasives, etc - et d'indicateurs existants ou accessibles. Charge aux candidats d'agréger ceux-ci. Libre à eux d'être certifiés sur un périmètre restreint. Puis de l'élargir ou de remonter dans la chaîne de valeur, fournisseur et sous-traitant inclus », ajoute le DG d'Ecocert. Aider à formaliser les choses C'est ainsi qu'a procédé Guerlain, l'une des six entreprises pilotes dans le test du référentiel. Après avoir avoir fait certifier deux de ses usines françaises et des boutiques, elle remontera progressivement dans sa chaîne d’approvisionnement en matières premières naturelles. Séché environnement a fait certifier cinq de ses sites de stockage de déchets. « Pour ne pas faire de jaloux ! », taquine Daniel Baumgarten, directeur DD du groupe. « Tous ces sites sont ancrés dans des écosystèmes locaux forcément différents. Avec un foncier toujours important. Nous y menions déjà des actions de restauration de la biodiversité. Mais nos commissaires aux comptes ne parvenaient pas à valider nos mesures. Cette certification aide à formaliser des process internes. Ou notre dialogue sur le terrain avec des agriculteurs, des associations ou d'autres parties prenantes ». Foncier important Veolia se lance plus doucement et fait certifier un site de traitement et de valorisation de déchets, à Couëron en Loire-Atlantique, en bord de Loire et d'une zone Natura 2000. Il a fait inventorier la faune et identifié la présence de l'Angélique des estuaires, une plante rare et protégée. « Le cinquième cimentier mondial GSM Italcementi Group a procédé différemment en optant pour une certification multi-sites, qui couvre une quarantaine de carrières ». Les deux autres entreprises pilotes ont un foncier tout aussi voire plus important : Bolloré Logistics (un site pour commencer) et Sanef (qui mène des actions liées à la biodiversité sur 8 000 hectares d'abords autoroutiers). L'appui d'une start up Ecocert s'est appuyé pour construire ce référentiel sur un comité technique intégrant de grandes entreprises comme EDF ou Veolia, mais aussi un opérateur public comme Eau de Paris car il souhaite aussi attirer les collectivités. Sans oublier une flopée d'experts de chez Biotope, EPE, Gondwana, ainsi qu'une start up, AmplifyNature, qui a apporté son savoir-faire en termes d’identification globale et fine du foncier des entreprises et de l’évaluation quantitative de son potentiel écologique. « Nous travaillons par ailleurs sut cet enjeu. Les entreprises connaissent mal leur foncier. Nous avons donc créé un logiciel en ligne pour les aider à mesurer les pressions qui s'y exercent, modéliser leurs impacts et repérer leurs marges de progrès et les actions possibles, en allant jusqu'à leur fournir des paramètres tels que le coût ». Un logiciel que la start up va encorz affiner « à travers une version 2.5 » et un peu plus déployer au sein des entreprises clientes dont PernotdRicard. Elle vise aussi une levée de fond pour fin 2016.MBLe site d'Ecocert Engagement biodiversité Le site d'AmplifyNature
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