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BIODIVERSITÉ

La nature française sous tension

PUBLIÉ LE 19 MAI 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Un quart (23 %) des oiseaux communs dits « spécialistes » de métropole qui disparaissent entre 1989 et 2015, des milieux humides ou des eaux de surface en bon état seulement pour moitié (respectivement 52 et 43 %), une consommation de produits phytosanitaires en constante augmentation, etc., le bilan 2016 de l'état de la biodiversité en France que dresse l’Observatoire national ONB à l'occasion de la Fête de la nature n'est guère reluisant. Ce n'est pas une surprise. Ce bilan est réalisé chaque année par l'ONB, une structure dépendant du ministère de l'Environnement née en 2011 sous l'impulsion du Grenelle de l'Environnement, pour accompagner la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité. Il s'appuie sur une batterie de 80 indicateurs de suivi, s'intéressant à l'abondance des vers de terre, à l'artificialisation des territoires métropolitains ou d'outre-mer ou encore à la progression des espèces exotiques envahissantes. La destruction, la dégradation ou la banalisation des milieux naturels se poursuit. « En métropole, près de 67 000 ha par an en moyenne ont été détruit par artificialisation entre 2006 et 2014. Les prairies, pelouses et pâturages naturels paient le tribut le plus lourd avec plus de 50 000 ha perdus entre 1990 et 2012. Les cours d’eau quant à eux présentent une fragmentation par les ouvrages correspondant à 16 obstacles à l'écoulement pour 100 km de cours d'eau en 2014 », précise par exemple la synthèse de l'ONB. Certaines données sont cependant plus encourageantes : pollution des cours d'eau par les phosphates ou les matières organiques en baisse entre 1998 et 2014 (même si les nitrates font de la résistance) ou progression « spectaculaire », de moins de 1 % en 1998 à 16,5 % aujourd'hui, de la surface des aires marines protégées (même si les moyens financiers et humains ne sont pas toujours au rendez-vous pour en assurer la gestion…). Mais « face à ce tableau plutôt sombre, la société française et les pouvoirs publics réagissent », positive le ministère, en s'appuyant aussi sur des chiffres : effort financier national en hausse constante depuis plus de 10 ans (2,095 Md€ en 2013), amélioration des connaissances globalement en hausse ou doublement (+ 109 %) des contributions aux programmes de sciences participatives entre 2011 et 2015. Les entreprises, notamment celles du CAC 40, présentent cependant « des marges importantes de progression ».
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