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Accueil > Actualités > Biodiversité > Du sur-mesure pour les futures agences régionales de la biodiversité 
BIODIVERSITÉ

Du sur-mesure pour les futures agences régionales de la biodiversité 

PUBLIÉ LE 15 SEPTEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Quelle forme vont prendre les futures agences régionales de la biodiversité (ARB) ? Lors des Assises nationales de la biodiversité qui se tenaient cette semaine à Clermont-Ferrand, leurs contours ont été précisés ou plutôt laissés à l'appréciation de chaque Région. Car la loi laisse une grande marge de manœuvre aux acteurs locaux. Christophe Aubel, directeur de la future AFB l'a bien rappelé : « Le texte de loi précise que les Régions et l'AFB « peuvent » créer conjointement des ARB. L'AFB ne pourra pas contraindre les Régions. Mais nous serons des facilitateurs à leur création. » Deux entités pour deux fonctions distinctesConcrètement, l'AFB disposera de directions régionales exerçant les fonctions régaliennes (police, contrôle et appui technique aux services de l'Etat) calquées sur les antennes territoriales de l'Onema. Les ARB, si elles sont créées, n'auront pas vocation à remplacer ces antennes mais elles pourront prendre en main certaines missions comme par exemple l'assistance technique auprès des collectivités ou l'éducation à l'environnement en fonction des priorités définies par l'ensemble des acteurs locaux. Elles pourront prendre des  formes juridiques variées selon les souhaits là encore des acteurs régionaux. Une grande liberté d'action qui enthousiasme le directeur de l'agence mais qui laisse beaucoup de flou. « Chaque ARB sera ce que les acteurs régionaux veulent en faire. Il s'agira de créer une structuration sur-mesure pour chaque territoire. C'est assez innovant et un peu déstabilisant  mais on apprendra en marchant », a-t-il assuré. Même enthousiasme du côté de Benoît Faucheux, président de la commission développement durable de l'Association des régions de France (ARF). « Ce n'est pas tous les jours que l'on participe à une nouvelle façon de travailler. Il n'y a pas de schéma descendant mais une volonté de l'Etat de s'appuyer sur les énergies des territoires ». Mais il reconnaît que le travail est difficile à appréhender pour les acteurs locaux. Un séminaire a déjà été organisé entre l'AFB et l'ARF pour faire le point. Parmi les éléments clés mis en avant, Benoît Faucheux a rappelé l'importance de définir une stratégie régionale pour la biodiversité sur laquelle appuyer l'action et surtout la nécessité d'un accord des différents financeurs (régions, agences de l'eau, etc.) pour un cadre d'intervention commun. Le renforcement des compétences en ingénierie territoriale apparaît aussi essentiel pour que « les ARB soient pensées comme un pôle au service des territoires ». Les appels à projets des agences de l'eau lancés d'ici fin 2016Tous les intervenants ont rappelé la nécessité d'agir vite sans attendre la création des ARB pour que les actions se mettent en place. Et parmi les leviers presque disponibles localement, les agences de l'eau vont lancer des appels à projets spécifiques d'ici à début 2017. L'agence Rhône Méditerranée Corse est déjà dans les starting-blocks puisque l'appel à projets doté d'une enveloppe de 8 millions d'euros sur son bassin sera présenté en conseil d'administration le 30 septembre 2016  pour un lancement avant la fin de l'année. « Il s'agit de financer des actions de terrain, la restauration d'habitat humides ou secs à condition qu'il y ait un lien avec l'eau », a précisé Yannick Prebay, directeur de la délégation Rhône-Alpes de l'agence.Par exemple, si le projet se situe sur une aire d'alimentation d'un captage prioritaire ou si le projet de restauration s'inscrit dans une logique de territoire avec des zones humides mais aussi des zones sèches. Le taux de financement sera de 80 %. L'objectif affiché est de revoir le programme d'intervention de l'agence sur ces questions d'ici mi-2017 pour y intégrer la thématique biodiversité terrestre et marine. « Cela nous permettra de repérer le paysage des maîtres d'ouvrage potentiels et d'avoir une meilleure vision des types de projets. Tout cela pour ouvrir des lignes de financement là où il y en a besoin », a expliqué Yannick Prebay. Pauline Rey-Brahmi
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