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Accueil > Actualités > Biodiversité > La 17e Convention sur le commerce international des espèces s'ouvre le 24 septembre
BIODIVERSITÉ

La 17e Convention sur le commerce international des espèces s'ouvre le 24 septembre

PUBLIÉ LE 20 SEPTEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Entrée en vigueur en 1975, la Cites ou Convention sur le commerce international des espèces, organise sa 17e conférence en Afrique du sud pour évaluer les progrès réalisés. Les 181 pays représentés examineront 62 propositions. « La priorité de cette 17e conférence doit être de veiller à ce que les pays, souvent défaillants, tiennent leurs engagements en matière de lutte contre le braconnage et le commerce illégal. Il en va de la crédibilité de l’ensemble du dispositif », avertit Pascal Canfin, le directeur général du WWF France.Et l'efficacité de la Cites est bien un enjeu majeur. Son objectif est bien de réguler le commerce international de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Elle a inscrit ainsi près de 35 000 espèces d'animaux et de plantes pour lesquels elle interdit ou réglemente le commerce. Il faut encore que les parties prenantes appliquent ces exigences. WWF alerte ainsi sur le trafic de cornes de rhinocéros et accuse directement le Vietnam d'alimenter la demande. « Avec près de trois rhinocéros braconnés chaque jour, il n’y a pas de temps à perdre. La Cites doit adopter une ligne de conduite plus dure avec le Vietnam : mettre rapidement en œuvre des mesures fortes permettant de s’attaquer au commerce illégal de cornes de rhinocéros ou se voir infliger des sanctions économiques. », demande Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF. WWF pointe également les progrès à faire sur le commerce de l'ivoire. Pour l'ONG, la Cites doit notamment revoir plus régulièrement et de manière plus stricte les lois nationales pour s’assurer qu’elles permettent une application effective de la Cites, et lutter contre la corruption et la cybercriminalité. « Il est particulièrement essentiel que les 19 pays africains et asiatiques, identifiés comme les plus impliqués dans le commerce illégal de l’ivoire, mettent rigoureusement en œuvre leur Plan national pour l’Ivoire. Ces plans commencent à donner des résultats et doivent maintenant faire l’objet d’examens indépendants qui permettront de sanctionner les pays n’ayant pas fait suffisamment de progrès », n'hésite pas à réclamer l'ONG.Deux chiffres résument à eux seuls l'ampleur de la tâche. On estime aujourd'hui entre 7 à 23 milliards de dollars par an la valeur du commerce illégal des espèces sauvages. C'est le 4e plus grand trafic en valeur derrière les trafics de stupéfiants, des contrefaçons et d'êtres humains.Dominique Bomstein
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