« Sur la période étudiée, les stocks de carbone de la biomasse aérienne produits dans les régions tropicales sont compensés par les pertes liées à la déforestation ou au dépérissement liés à l’impact du climat, notamment du fait d’épisodes El Niño », alertent l’Inra, le CEA, le CNRS et le Cnes. Ces régions deviennent ainsi neutres, alors qu’elles étaient un puits de carbone important.
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« Les résultats de cette étude suggèrent donc que nous traversons une étape de transition, au cours de laquelle les régions tropicales ont basculé du rôle de puits de carbone vers un rôle quasi neutre qui préfigure peut-être une future phase au cours de laquelle ces mêmes régions deviendraient une source de carbone atmosphérique, accélérant ainsi le réchauffement global », concluent les chercheurs.