Une étude franco-américaine, publiée ce lundi 25 mai dans la revue Nature Ecology & Evolution, s’intéresse aux migrations d’espèces marines et terrestres en raison du réchauffement climatique.
« Avec le réchauffement, des espèces migrent pour retrouver un environnement qui leur est clément. Et ce sont les espèces marines qui font la course en tête, se déplaçant jusqu’à six fois plus vite vers les pôles que leurs congénères terrestres », conclut une étude publiée ce lundi 25 mai dans Nature Ecology & Evolution, et menée par des scientifiques du Centres national de recherche scientifique (CNRS), de l’Ifremer, de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier et de l’Université de Picardie Jules Verne.
Les chercheurs ont analysé la vitesse de déplacement des aires de répartition de plus de 12.000 espèces animales et végétales, « en fonction de celle des isothermes en latitude et en altitude », est-il précisé. L’étude met en évidence « que les espèces marines sont capables de suivre, dans certaines conditions, la migration invisible des températures vers les pôles ». Une crouse modulée par la pression des activités humaines (pêche, aquaculture, agriculture, sylviculture, urbanisme…), qui accélère ou ralentit le déplacement des espèces.