L'étude vise à évaluer l'utilisation des fondations des turbines par les espèces marines. Crédit : Vattenfall
Le producteur et fournisseur d’énergie Vattenfall lance une étude dans le cadre de la construction du parc Hollandse Kust Zuid aux Pays-Bas. Cette initiative scientifique, menée en partenariat avec l’organisation environnementale The Rich North Sea, entend déterminer le rôle que peuvent jouer les fondations des turbines d’un parc éolien offshore dans le développement de la biodiversité marine.
C’est inédit ! La société Vattenfall lance une étude sur les fondations des éoliennes offshore d’Hollandse Kust Zuid aux Pays-Bas, visant à évaluer l’utilisation des fondations des turbines par les espèces marines pour s’y installer et se nourrir. Grâce à des ouvertures elliptiques mesurant environ 30 cm sur 1 mètre situées au-dessus du fond marin et juste sous la surface de l’eau, ces fondations offrent la possibilité aux poissons d’y entrer et d’en ressortir.
Le parc éolien en mer Hollandse Kust Zuid, détenu par Vattenfall et BASF, est situé entre 18 et 34 km au large des côtes néerlandaises, entre la ville de La Haye et Zandvoort, sur une superficie totale d’environ 225 km2. Ce parc, pleinement opérationnel en 2023, dispose d’une capacité installée de 1,5 GW et sera ainsi le « plus grand parc éolien en mer du monde et le premier parc éolien en mer sans subvention construit en Europe ».
Pour observer précisément le développement de la biodiversité dans les fondations de ce parc, la société coopère avec l’organisation de protection de la nature De Rijke Noordzee (The Rich North Sea)afin d’effectuer diverses mesures à l’intérieur et autour de celles-ci au cours des deux prochaines années. Les conclusions de cette étude seront partagées dans document open source intitulé « Développement de la nature dans les parcs éoliens ».