Huit pays, dont la France, ont annoncé le 29 octobre le versement de 163 millions de dollars au Fonds du cadre mondial pour la biodiversité (GBFF) dans le cadre de la COP16, à Cali.
À l’occasion de la conférence des donateurs qui s’est tenue en marge de la COP 16 biodiversité à Cali (Colombie) le 28 octobre 2024, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé une contribution de la France de 5 millions d’euros au Fonds du cadre mondial pour la biodiversité (Global Biodiversity Framework Fund – GBFF).
Créé à la demande de la COP 15 de la Convention sur la biodiversité biologique en 2022, le GBFF a pour mission de soutenir les pays en développement dans la mise en œuvre du Cadre Mondial pour la Biodiversité de Kunming-Montréal. Il est hébergé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), institution de financement consacrée à un ensemble de six conventions multilatérales pour l’environnement. Mis en place 18 mois après la COP15, le GBFF est une institution relativement jeune, qui correspond à la demande exprimée par nombre de pays en développement de bénéficier d’un mécanisme de financement propre à la Convention sur la biodiversité biologique.
Un montant encore loin des objectifs
Sept autres pays ont également ont annoncé mettre la main à la poche : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la province canadienne du Québec, portant le montant total des dons à 163 millions de dollars, et à 400 millions de dollars depuis sa création.
Ce montant est néanmoins bien loin des engagements pris dans le cadre de l’accord de Cunming-Montréal à la COP15. Les Etats s’étaient engagés à mobiliser 200 milliards de dollars par an d’ici à 2030.