Les deux dernières années ont été marquées par une succession de crises sanitaires, sociales et environnementales. Face à de tels défis, la place de la recherche scientifique est plus que jamais primordiale. Afin de valoriser l’excellence scientifique, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’Unesco, décerne cette année le « Prix Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science France » à 35 chercheuses, parmi lesquelles six femmes mènent des travaux sur des thématiques environnementales.
Le « Prix Jeunes Talents France » vise à promouvoir à la fois les avancées scientifiques pour le climat et l’environnement ainsi que la place des femmes dans la recherche scientifique. En France, elles ne représentent que 28 % des chercheurs, contre 33,3 % au niveau mondial. Les femmes rencontrent également des difficultés à poursuivre leur carrière scientifique et à obtenir des hauts postes significatifs dans le domaine : seulement 14 % des hautes fonctions académiques sont occupées par des femmes, et moins de 4 % des prix Nobel scientifiques ont été décernés à des femmes dans le monde. « Une représentation des femmes plus juste dans le monde scientifique permet de faire une science plus juste », commente Victoire Cachoux, doctorante en informatique et sciences de l’information à l’Institut Curie.
Une subvention de 20.000 euros
C’est pour lutter contre les obstacles existants, que la Fondation L’Oréal a lancé en 2007 avec l’Unesco les programmes nationaux et régionaux Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science. Cette année, ce sont 23 doctorantes et 12 post-doctorantes qui ont été sélectionnées en France parmi 660 candidatures par un jury composé de 28 chercheurs de l’Académie des sciences et présidé par le Professeur Patrick Flandrin, Président de l’Académie des sciences en France.
Une aide financière est proposée à ces scientifiques pour les aides à poursuivre leurs travaux de recherche. Les doctorantes vont ainsi se voir attribuer une dotation de 15.000 euros, et de 20.000 euros pour les post-doctorantes. Elles bénéficieront également de formations en leadership (développement personnel, négociation, communication et prise de parole en public, etc.), « visant à leur donner des moyens supplémentaires pour affronter le plafond de verre et mieux valoriser leurs recherches scientifiques », fait savoir la Fondation L’Oréal.
Parmi les travaux retenus, six portent sur les sciences de la vie et de l’environnement.
- La Doctorante Opale Coutant au sein du Laboratoire Evolution et Diversité Biologique (EDB)/Université Paul Sabatier 3, se consacre dans ce travail « Impacts humains et réponses anthropiques au déclin de biodiversité des vertébrés des cours d’eau de Guyane » à l’étude des effets des activités humaines sur les écosystèmes amazoniens.
- Carolane Giraud mène ses recherches au sein de l’unité Lagons, Écosystèmes et Aquaculture Durable de Nouvelle-Calédonie. Titulaire d’un Master spécialisation Biologie et Bioressources Marines à Sorbonne Université, cette doctorante mène ses recherches à Nouméa, où les nombreuses menaces pesant sur la crevetticulture constituent un sujet d’étude aussi concret qu’urgent.
- Alice Malivert, doctorante au sein du Laboratoire Reproduction et Développement des Plantes de l’ENS Lyon, s’intéresse dans sa thèse « Mechano-eco-sensing : les plantes sentent l’eau par la mécanique » à la façon dont les plantes perçoivent les contraintes mécaniques. Elle étudie le rôle d’une protéine dans l’intégrité mécanique des cellules végétales.
- Pour son doctorat, Louise O’Connor a intégré le Laboratoire d’Ecologie Alpine. Cette unité mixte de recherche vise à prédire la réponse de la biodiversité aux pressions anthropiques (changements climatiques et d’usage des terres, pollution, invasions biologiques), avec un focus particulier sur les milieux alpins.
- La thèse intitulée « Effets des macro-algues sur la médiation chimique et microbienne du recrutement corallien et le microbiome du corail » de Chloé Pozas-Schacre, doctorante au sein de Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), est consacrée aux mécanismes de compétition indirecte entre macro algues et coraux observés dans les eaux polynésiennes
- La post-doctorante Aurore Receveur au sein de la Fondation pour la Recherche pour la Biodiversité (FRB) est lauréate pour son travail « Les traits de vie des poissons démersaux : utiliser la diversité fonctionnelle comme base de gestion durable de la pêche dans un contexte de changement climatique ».
- La Doctorante Opale Coutant au sein du Laboratoire Evolution et Diversité Biologique (EDB)/Université Paul Sabatier 3, se consacre dans ce travail « Impacts humains et réponses anthropiques au déclin de biodiversité des vertébrés des cours d’eau de Guyane » à l’étude des effets des activités humaines sur les écosystèmes amazoniens.
- Carolane Giraud mène ses recherches au sein de l’unité Lagons, Écosystèmes et Aquaculture Durable de Nouvelle-Calédonie. Titulaire d’un Master spécialisation Biologie et Bioressources Marines à Sorbonne Université, cette doctorante mène ses recherches à Nouméa, où les nombreuses menaces pesant sur la crevetticulture constituent un sujet d’étude aussi concret qu’urgent.
- Alice Malivert, doctorante au sein du Laboratoire Reproduction et Développement des Plantes de l’ENS Lyon, s’intéresse dans sa thèse « Mechano-eco-sensing : les plantes sentent l’eau par la mécanique » à la façon dont les plantes perçoivent les contraintes mécaniques. Elle étudie le rôle d’une protéine dans l’intégrité mécanique des cellules végétales.
- Pour son doctorat, Louise O’Connor a intégré le Laboratoire d’Ecologie Alpine. Cette unité mixte de recherche vise à prédire la réponse de la biodiversité aux pressions anthropiques (changements climatiques et d’usage des terres, pollution, invasions biologiques), avec un focus particulier sur les milieux alpins.
- La thèse intitulée « Effets des macro-algues sur la médiation chimique et microbienne du recrutement corallien et le microbiome du corail » de Chloé Pozas-Schacre, doctorante au sein de Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), est consacrée aux mécanismes de compétition indirecte entre macro algues et coraux observés dans les eaux polynésiennes
- La post-doctorante Aurore Receveur au sein de la Fondation pour la Recherche pour la Biodiversité (FRB) est lauréate pour son travail « Les traits de vie des poissons démersaux : utiliser la diversité fonctionnelle comme base de gestion durable de la pêche dans un contexte de changement climatique ».