Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Biodiversité > L'Unesco étend son réseau de géoparcs mondiaux
BIODIVERSITÉ

L'Unesco étend son réseau de géoparcs mondiaux

PUBLIÉ LE 26 MAI 2023
ABDESSAMAD ATTIGUI
Archiver cet article
L'Unesco étend son réseau de géoparcs mondiaux
Crédit : Pixabay
Le Conseil exécutif de l’Unesco a approuvé la désignation de 18 nouveaux géoparcs mondiaux, portant leur nombre total à 195.

Sensibilisation du public, la conservation du patrimoine géologique et le développement durable des communautés locales... Depuis sa création en 2015, le label de géoparc mondial Unesco a gagné en reconnaissance pour son rôle dans la préservation du patrimoine géologique d’importance internationale. Avec la désignation de 18 nouveaux géoparcs, le nombre total de sites de ce réseau mondial passe à 195, répartis dans 48 pays, couvrant désormais une superficie totale de 486.709 kilomètres carrés, soit deux fois la taille du Royaume-Uni.

Parmi les nouveaux géoparcs désignés, deux se trouvent au Brésil. Le géoparc de Caçapava est connu pour son patrimoine géologique lié à la transition de l’Édiacarien au Cambrien, qui remonte à plusieurs centaines de millions d’années, ainsi que le géoparc de Quarta Colônia, quant à lui, est riche en fossiles de dinosaures du Trias. La Grèce a de son côté ajouté un géoparc à la liste, celui de la Lauréotique. Ce site est notamment célèbre pour ses spécimens minéralogiques et son argent extrait de gisements de minerais sulfurés multimétalliques.

Entrée remarquable dans ce réseau pour l’Indonésie avec quatre nouveaux géoparcs. Le géoparc d’Ijen se distingue par son lac de cratère acide, le plus vaste et le plus acide au monde. Le géoparc de Maros Pangkep présente des karsts à tours spectaculaires et un archipel corallien de Spermonde. Celui de Merangin Jambi abrite des fossiles uniques de la « flore de Jambi » datant de 296 millions d’années, tandis que le géoparc de Raja Ampat est réputé pour sa biodiversité marine et ses grottes sous-marines. L’Iran a également ajouté deux géoparcs à la liste : le géoparc d’Aras qui présente des traces de l’extinction massive produite il y a 252 millions d’années, et le géoparc de Tabas, un site qui concentre la moitié de l’habitat mondial de la plante endémique Ferula assa-foetida, largement utilisée à des fins médicinales. Le Japon met sur la liste le site de Hakusan Tedorigawa. Situé au centre du Japon, le géoparc contient des roches nées de la collision des continents. On y trouve aussi des strates renfermant des fossiles de dinosaures qui se sont accumulées dans les cours d’eau et les lacs.

De nouveaux entrants

Deux États, la Nouvelle-Zélande et les Philippines, ont rejoint le réseau, renforçant ainsi l’importance de la préservation du patrimoine géologique à l’échelle mondiale. Le premier géoparc proposé par la Nouvelle-Zélande s’étend sur une superficie de 7 214 kilomètres carrés et livre des indications exceptionnelles sur l’histoire du huitième continent de la Terre : Zealandia. Quant aux Philippines, le site ajouté au réseau mondial se situe sur l’île de Bohol, dans l’archipel des Visayas. Une île qui offre aux visiteurs la possibilité d’admirer 6 000 ans de colonisation corallienne.

En outre, la Malaisie, la Thaïlande, l’Espagne et le Royaume-Uni ont intégré, respectivement, ce réseau avec : le géoparc de Kinabalu, de Khorat, de Cabo Ortegal et de Mourne Gullion Strangford.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
La biodiversité et le génie écologique font salon
La biodiversité et le génie écologique font salon
Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
L’Ifremer et Nausicaá alertent sur les dangers de l’exploitation minière des fonds marins
L’Ifremer et Nausicaá alertent sur les dangers de l’exploitation minière des fonds marins
La Commission européenne investit 126,9 millions d'euros pour protéger les océans
La Commission européenne investit 126,9 millions d'euros pour protéger les océans
Tous les articles Biodiversité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS