Le label FSC signale aux consommateurs qu’une forêt est gérée de manière « durable ». Il est fondé sur 10 grands principes et 70 critères définis par FSC International, qui décrivent les règles de gestion à appliquer en forêt pour obtenir la certification. Ce cadre est ensuite décliné à l’échelle nationale et régionale et doit être révisé tous les 5 ans.
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De l’adaptation au changement climatique à la protection des sols
Plusieurs évolutions ont été proposées. Les membres du groupe de travail ont par exemple préconisé la recherche d’un équilibre entre la nécessité de faciliter la migration des essences, grâce à une définition moins stricte de la notion d’essence indigène, et le besoin de favoriser le mélange d’essences dans les peuplements, mais aussi lors de reboisements.
Concernant les pratiques sylvicoles intensives, la version révisée du référentiel FSC propose de renforcer l’encadrement des coupes rases, avec des définitions plus précises, la définition de zones où elles sont interdites, un seuil maximal abaissé à 5 hectares et une prise en compte des coupes contiguës. Des règles strictes ont également été définies pour certains peuplements afin de gérer l’héritage de la
gestion passée et la transition vers ce seuil de 5 hectares.
De nouvelles exigences ont également été introduites pour mieux préserver les sols, comme la mise en place de cloisonnements d’exploitations et l’interdiction totale des insecticides et herbicides de synthèse. Enfin, l’urgence de protection de la biodiversité a notamment conduit à doubler les surfaces en libre évolution ainsi que le nombre d’arbres habitat à préserver.
Des adaptations spécifiques ont été prévues pour les petites forêts non soumises à un plan simple de gestion et les très petites forêts inférieures à 4 hectares.
Quelque 101 271 hectares de forêts sont certifiés FSC en France métropolitaine, sur les 7 millions d’hectares que comptent l’Hexagone.