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Bataille industrielle mondiale

PUBLIÉ LE 3 JUIN 2014
LA RÉDACTION
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Alstom joue les prolongations. L'industriel français, qui travaille à la cession de ses activités dans l'énergie, dispose d'un délai supplémentaire. Ses négociations avec General Electric devaient aboutir début juin. Mais « à la demande du gouvernement français », il a été convenu « de prolonger le délai d'étude de notre offre par le conseil d'administration d'Alstom jusqu'au 23 juin », a annoncé l'américain. Entre-temps, l'allemand Siemens est entré concrètement dans la danse. Il lorgne aussi sur la branche Énergie d'Alstom et propose, en échange, de lui vendre son activité dans le matériel roulant pour transports en commun. Si le processus « garantit bien une égalité de traitement et un juste accès à l'information », Siemens présentera sa proposition « le 16 juin au plus tard », a déclaré Christophe de Maistre, président de Siemens France. Ce délai supplémentaire n'est pas anodin. Derrière le découpage des activités d'Alstom, se joue une vraie bataille industrielle mondiale. Le gouvernement français a pris les devants. Le Premier ministre a signé un décret relatif à l'autorisation pour la cession d'actifs d'une entreprise française à un investisseur étranger. Un dispositif qui s'applique désormais, entre autres, à l'énergie, à l'eau, aux transports… Donc à Alstom. Les parlementaires se sont aussi emparés du dossier. Le 27 mai, par exemple, la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale a auditionné General Electric et Siemens. Dans cette opération séduction, l'américain a mis en avant les bonnes relations qu'il entretient déjà avec la France, avec des industriels tricolores (Alstom, Snecma…) et par sa présence à Belfort, où il fabrique des turbines. « À partir de la France, nous pouvons construire les technologies dont a besoin le monde entier », assure Jeffrey R. Immelt. Le P-DG de General Electric promet, en cas de rachat d'Alstom, d'installer des sièges mondiaux dans l'Hexagone : pour les réseaux électriques, l'hydraulique, l'éolien offshore et les turbines à vapeur. Siemens également, mais il joue surtout la fibre européenne pour « faire face durablement à la concurrence asiatique et nord-américaine », projette Christophe de Maistre, qui veut bâtir « deux champions industriels européens ». Siemens dans l'énergie et Alstom dans les matériels roulants. Le seul moyen, à ses yeux, d'atteindre une taille critique pour lever les garanties bancaires et porter les risques d'exécution des grands contrats sur les marchés mondiaux. Reste à finaliser les contours exacts de ces offres de rachat.
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