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Capagro en quête de start-up

PUBLIÉ LE 15 SEPTEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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La vallée de la mort. Cette période déli­ cate de la vie d'une jeune entreprise, entre la validation de son produit et sa commercialisation, est la cible du nou­ veau fonds CapAgro Innovation. Fondé au printemps, CapAgro n'a été officiel­ lement présenté que le 9 septembre par ses principaux financeurs : Sofiprotéol, Tereos et la Banque publique d'inves­ tissement (Bpifrance). Chacun a mis 10 millions d'euros dans ce fonds de capital­risque présenté comme le pre­ mier spécialement consacré à l'agro­ nomie, l'agriculture, l'agroalimentaire, la nutrition et la valorisation de la bio­ masse. Le Crédit agricole et AG2R La Mondiale ont complété la mise, avec respectivement 5 et 2 millions d'eu­ ros. C'est donc un total de 37 millions dont dispose CapAgro, un montant qui pourrait être porté à 60 millions à terme. L'objectif ? « Faire émerger des filières qui seront autant de relais de croissance pour l'agro­industrie fran­ çaise », lorgne Alexis Duval, président du directoire de Tereos. Traduction : faire rimer compétitivité, capacité à exporter et « durabilité ». La cible visée est large. Avec ce fonds, les partenaires fondateurs sortent de leurs domaines de prédilection (huiles et protéines pour Sofiprotéol, sucre pour Tereos). Le premier inves tis­ sement, réalisé cet été, l'illustre bien : « Nous avons déjà étudié 90 dossiers depuis avril, retrace Jérôme Samson, directeur général de CapAgro. Et inves­ ti 1,5 million d'euros dans LineaZen, sur un tour de table de 2,4 millions aux côtés du fonds Emertec. » Créée en 2010, LineaZen a développé un système constructif en hêtre et en bambou pour édifier des bâtiments de huit étages et plus. Plus largement, CapAgro compte investir entre 1 et 5 millions d'euros dans douze à quinze entreprises autour de diverses problé­ matiques. Dans l'agriculture et l'ali­ mentation d'abord, notamment pour mieux doser les intrants, réduire la toxicité des produits phytosanitaires, etc. Dans l'industrie ensuite, autour des matériaux bio­sourcés. Dans l'énergie enfin, par exemple dans la méthanisation. Parmi les thématiques évoquées, citons également la piscicul­ ture durable et le traitement de l'eau. « Il faudra étudier beaucoup de dos­ siers et être très sélectifs », conseille Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Sur quels critères se basera donc CapAgro avant d'entrer au capital d'une start­up ? « La qualité des hommes, l'innovation, l'existence d'un marché et les possibilités de sor­ tie du capital, soit par la revente à un grand groupe, soit par une entrée en Bourse », liste Jérôme Samson.
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