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E.ON consacre les renouvelables

PUBLIÉ LE 8 DÉCEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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E.ON fait sa révolution. Le premier producteur d'électricité allemand va se scinder en deux d'ici à la fin de 2015 : d'un côté ses activités de production conventionnelle d'électricité ; de l'autre les énergies renouvelables (hors hydroélectricité) et les réseaux de distribution, dont les besoins d'investissement sont encore extrêmement élevés, mais dont les perspectives de croissance sont nettement meilleures. Cette mue, aussi radicale qu'unique en Europe, répond à la décision prise par l'Allemagne en 2011 de renoncer au nucléaire d'ici à 2023. Mais elle illustre aussi un changement de marché profond. « Nous avons assisté à l'émergence d'un nouveau monde de l'énergie », reconnaît Johannes Teyssen, le président du directoire d'E.ON, en parlant de la percée des renouvelables. Celles-ci représentent désormais un tiers du bouquet énergétique de l'Allemagne, contre 15 % pour le nucléaire. La transformation d'E.ON a d'ailleurs été saluée par Sigmar Gabriel, le ministre allemand de l'Économie. Ce dernier a fixé comme objectif, fin novembre, de réduire les émissions de CO2 du pays de 22 millions de tonnes d'ici à 2020, ce qui nécessitera la fermeture de centrales à énergie fossile et un recours encore plus massif aux renouvelables. D'autres groupes européens intégrés pourraient-ils suivre cette voie ? Enel ou EDP ont amorcé ce virage, avec leurs filiales cotées spécialisées dans les énergies renouvelables. Chez EDF, le choix a été fait en 2011 de réintégrer EDF EN au sein de la maison mère. Jean-Bernard Lévy, le nouveau P-DG de l'électricien français, a d'ailleurs récemment souligné l'intérêt de cette structure intégrée. GDF Suez, qui a beaucoup souffert comme E.ON du déclin de l'activité conventionnelle en Europe, s'est également adapté, à sa façon, en cédant ou fermant de nombreux actifs et en concentrant ses ressources vers les services et les actifs d'International Power dans les pays émergents. Reste RWE, le premier concurrent d'E.ON. Pour l'instant, le groupe se contente de quelques cessions d'actifs, dans l'exploration-production d'hydrocarbures par exemple.
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