Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Cleantech > Un système tout en un chez Neve
CLEANTECH

Un système tout en un chez Neve

PUBLIÉ LE 23 FÉVRIER 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Épurer les eaux usées, les réutiliser pour l'irrigation et traiter les boues sur place. C'est la promesse faite par le système d'assainissement non collectif Autono de Neve Environnement présenté lors du Carrefour des gestions locales de l'eau, en janvier à Rennes. Il s'agit de la combinaison au sein d'un système global de plusieurs modules que la société proposait déjà. La première étape est un traitement classique dans une microstation (ou microstation et phytoépuration). Les eaux épurées sont ensuite acheminées dans un module Irripuits, un système d'irrigation sous pression constitué d'une cuve, d'une pompe et d'une canalisation perforée qui distribue l'eau dans le sol à 50 cm de profondeur. Le module permet de réutiliser 30 % des eaux traitées pour l'irrigation souterraine des végétaux, tout en s'affranchissant des contraintes réglementaires, car il est enterré. Enfin, les boues sont dirigées vers un module LPR (lit planté de roseaux), constitué de plusieurs couches de sables de granulométrie différente et planté de roseaux. Le percolat est renvoyé en tête de station et les boues accumulées en surface sont séchées et minéralisées. « On passe de 3 à 25-30 % de siccité et on peut réutiliser ces boues pour l'épandage agricole », détaille Adama Bah, ingénieur chez Neve. Au lieu d'une vidange régulière de la microstation au bout de quelques mois, les boues sont ainsi évacuées tous les huit à dix ans. « Avec des coûts de vidange restreints et une réutilisation de 30 % des eaux traitées, le temps moyen de retour sur investissement est de huit ans », ajoute l'ingénieur. Ce type d'installations est destiné au marché de l'assainissement semi-collectif au-delà de 20 à 30 EH. La société mène déjà deux expérimentations avec des collectivités et recherche d'autres sites pilotes, idéalement entre 100 et 300 EH. PRB
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Dossier/1 | Bâtiment bas carbone : les mille vertus du réemploi des matériaux
Dossier/1 | Bâtiment bas carbone : les mille vertus du réemploi des matériaux
Un tiers des ETI veulent accroître leurs investissements verts en 2024
Un tiers des ETI veulent accroître leurs investissements verts en 2024
Tribune | « Les éco-entrepôts : garantir la résilience de l’immobilier logistique »
Tribune | « Les éco-entrepôts : garantir la résilience de l’immobilier logistique »
Enviropro Grand Ouest : le salon des solutions environnementales est de retour à Angers
Enviropro Grand Ouest : le salon des solutions environnementales est de retour à Angers
Tous les articles Cleantech
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS