Dans sa quête pour optimiser la consommation énergétique dans le secteur ferroviaire, Alstom vient de finaliser des essais sur sa technologie CPL (capillarity pump loop). Ces boucles de refroidissement capillaires ont été testées, entre février 2013 et février 2015, sur une rame de métro de la RATP. « Aujourd'hui, pour évacuer les calories de la chaîne de traction, on utilise des ventilateurs ou des systèmes de refroidissement à eau. Or, ces équipements sont bruyants et nécessitent une maintenance régulière », note Flavien Gradisnik, vice-président de la plateforme Traction d'Alstom Transport. Les CPL utilisent comme fluide caloporteur du méthanol, dont le passage dans des granulés de nickel assure la capillarité, sans aucun équipement mécanique. « Les CPL permettent une économie d'exploita­ tion de 20 % sur une durée de vie de vingt ans », assure Flavien Gradisnik. Par ailleurs, Alstom a développé une version en 1 500 V de sa sous-station réversible Hesop, via le programme Life+ Re-use. Cet équipement récupère l'énergie de freinage non consommée pour le redémarrage de la rame en l'injectant sur le réseau, avec un taux d'harmonique très bas. Enfin, Alstom teste le remplacement du silicium de ses convertisseurs auxiliaires par du carbure de silicium. Avantages : un poids de l'équipement divisé par deux, un volume réduit d'un tiers, des économies d'énergie de 5 %. Ces résultats ont été obtenus au sein du programme européen Osiris, via des tests menés avec le métro de Milan en novembre et décembre 2014. > alstom.com