Emmanuel Macron réécrit le projet de Nouvelle France industrielle concocté par son prédécesseur au ministère de l'Économie, Arnaud Montebourg. Un nouveau nom « Industrie du futur », une déclinaison en neuf solutions industrielles plutôt qu'en trente-quatre plans, la signature Macron se justifie par la volonté d'une plus grande lisibilité et « d 'une ambition élargie ». Parmi les neuf solutions, quatre sont directement liés à la transition écologique : nouvelles ressources, ville durable, mobilité écologique et transports de demain. D'autres le sont indirectement comme l'alimentation intelligente ou l'économie des données. Pour chacune, Bercy publie des objectifs chiffrés et un calendrier des réalisations. Sont annoncés, pour cet été, le financement de quatre ou cinq projets dans la chimie verte et, pour l'hiver 2015, le soutien à une dizaine de projets dans le recyclage. Ou encore, avant l'été, le lancement d'appels à projets sur l'usine d'épuration du futur, sur le dessalement et, d'ici la fin de l'année, la création d'un réseau de plateformes d'expérimentation sur les smart grids. Mais quid des énergies renouvelables ? Cette filière poursuivra ses travaux au sein du Comité stratégique de filière des éco-industries et conservera l'enveloppe prévue par le programme des investissements d'avenir.
