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Jerico cherche un antifouling

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Pour remédier aux problèmes de salissures des capteurs océanographiques, un projet de recherche a été mené dans le cadre du programme européen Jerico. « De plus en plus de capteurs se développent pour mesurer les paramètres physico-chimiques des océans, comme la température et la salinité. Mais les biofilms, qui se développent en quelques jours seulement, et les macrosalissures peuvent les empêcher de fonctionner ou fausser les données. C'est particulièrement vrai pour les instruments d'optique », observe Kada Boukerma, ingénieur chercheur à l'Ifremer. Jusqu'à présent, les moyens de lutte étaient essentiellement des peintures biocides à base de cuivre ou de zinc. Pour observer le développement des organismes marins, le projet a consisté à immerger des boîtes, nommées biofouling monitoring box (BMB), de juin 2013 à avril 2014 sur trois sites en Grèce, en Italie et en France (à Brest). Conçues par CNR-Ismar, ces boîtes cubiques de 25 cm de côté présentent trois faces constituées de neuf échantillons de matières différentes (plastique, verre, métal). Elles ont été disposées horizontalement ou verticalement, et à des profondeurs différentes. Les résultats montrent que, selon les sites, la nature du biofouling n'est pas la même : des balanes et des vers tubicoles (hardfouling) en Italie, des algues et des bryozoaires (animal mou) en Grèce, par exemple. La nature des matériaux, les sites et l'exposition à la lumière sont donc des facteurs déterminants. Conséquence : il n'existe pas d'antifouling universel, valable quels que soient ces paramètres, et des tests devront être effectués in situ – et non en laboratoire – pour les discriminer. >  kada.boukerma@ifremer.fr
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